Il y a plusieurs sectes qui existent dans le pays, la plupart fréquentées par les jeunes à la recherche du gain facile. On leur demande de faire des sacrifices dangereux pour la suite de leur vie. Les plus téméraires le font sans cligner l’œil, d’autres hésitent avant de le faire, et certains se défilent tout simplement.

Une nouvelle affaire secoue actuellement la ville. Le lanceur d’alerte N’zui Manto a écrit à cet effet sur les réseaux sociaux : « Secte et le magico-anal au Cameroun. Le PDG Foe Jean Marie Bidoung du groupe CSQ propose 100 millions de francs CFA à une jeune dame pour la sodomiser et 500 millions pour être son parrain dans une secte ».

Dans la suite, il fait lire ce qui suit : « Voici les prédateurs de vos enfants responsables de la destruction de leurs âmes. Cette jeune demoiselle ci-dessous vivant en Europe a choisi à visage découvert de dénoncer l’un de ces prédateurs, en l’occurrence Foe Jean Marie Bidoung, PDG du groupe CSQ, entreprise spécialisée dans la prestation de services et les marchés publics ».

« C’est par le biais d’un proche ami que le PDG est entré en contact avec la demoiselle prétextant dans un premier temps, vouloir faire affaire avec elle avant graduellement de basculer dans des propositions indécentes à savoir la sodomiser pour 100 000 000 de francs CFA et être son parrain dans une secte pour 500 000 000 de francs CFA », continue la source.

Les captures d’écran de leurs discussions WhatsApp confirment les dires de N’zui Manto. Le PDG dit : « Moi je dois d’abord te sodomiser et effectivement faire des pratiques avec toi pour te donner 300 millions. Comme capital d’affaires, je deviens ton parrain ».

À la fille convoitée de répondre : « Non merci, je n’en ai pas besoin. C’est vraiment gentil mais je ne veux pas. Toi me proposer la sodomie ? Je n’accroche pas mon sac où ma main ne peut pas arriver. Non, de l’argent comme ça, je n’en ai pas besoin et je n’en prendrai pas ».

Elle continue en disant que « je n’ai pas peur de l’argent de la secte mais je ne ferai jamais partie d’une secte. Aussi, je veux que tu comprennes que je ne suis pas désespérée d’argent. Actuellement, ma vie est paisible. Et je ne veux pas la compliquer non plus. Mais je suis croyante, je viens d’une chefferie et j’ai pourtant des pasteurs dans ma famille ». L’heure est grave, méfiance.