• Ils sont tous morts dans la même nuit
• C’était au cours d’une attaque terroriste
• L’attaque a été attribuée à Boko Haram
Au Cameroun, la crise sécuritaire menace le pays et les populations paient le plus lourd tribut. Les attaques terroristes sont également légions.
Ce lundi nuit, un père et son fils ont trouvé la mort à Gaboua Koza dans une attaque attribuée à Boko Haram. L’information a été donnée par nos confrères de ‘L’œil du Sahel’.
Bien avant cette attaque, d’autres avaient été perpétrées à Nguetchewe et Ldaotsaf dans le Mayo Moskota.
Extrême-Nord : 11 combattants de Boko Haram déposent les armes
Plusieurs ex combattants de Boko Haram viennent d’enterrer la hache de guerre. Selon leur témoignage, ils étaient depuis longtemps, animés par un sentiment de renoncement. Mais dès lors que leur intention a été sue par l’organisation, ils ont été mis en captivité. Ils ont finalement réussi à s’échapper grâce au bombardement de leur campement par l’armée nigériane, et sont entrés en contact avec d’anciens combattants repentis qui les ont rassurés sur les conditions de leur retour et de leur réinsertion.
A leur retour, ils ont été appréhendés par des éléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) dans leur camp à Moskota, où ils sont en exploitation, renseigne encore le journal. Ils ont tous été identifiés et sont bien connus des populations de Moskota.
La secte islamiste Boko Haram compte 11 combattants en moins dans ses rangs, après le désistement de ceux-ci le 28janvier dernier, rapporte le trihebdomadaire « l’œil du Sahel » de ce lundi 31 janvier 2021. Ce sont précisément trois chefs de famille, trois femmes et cinq enfants, tous originaires du département du Mayo-Moskota, région de l’Extrême-Nord, qui ont décidé de se rendre aux autorités, après de nombreuses années au service de cette organisation terroriste.
«Ils sont revenus d’eux-mêmes. Nous n’avons pas eu à aller les chercher à la frontière ou les escorter jusqu’au village. Ils se sont présentés eux-mêmes à nous et nous les avons conduits auprès des autorités militaires», a confié un membre du comité de vigilance de Moskota-Centre.
bien que les combats entre forces de sécurités et groupes armés sécessionnistes se poursuivent, certains ex-combattants séparatistes ont choisi de déposer les armes pour rejoindre un camp de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (DDR). En échange de leur engagement à renouer avec une vie normale, le gouvernement a promis de leur accorder une amnistie totale, y compris pour des crimes de sang. Nos correspondants ont pu suivre le quotidien dans le camp de Bamenda, qui accueille 120 anciens miliciens et leurs familles sous haute surveillance.