Actualités of Sunday, 10 September 2023

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : un policier ligoté comme un animal (vidéo)

L'homme bien que silencieux à l'air désemparé. play videoL'homme bien que silencieux à l'air désemparé.

La situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun est inquiétante. Il est enregistré une recrudescence des cas crimes ces dernières semaines dans cette partie du pays. Les images qui parviennent à la rédaction de CamerounWeb montrent un jeune homme présenté comme policier à Buea ligoté par ses ravisseurs. L'homme bien que silencieux à l'air désemparé. Ses bourreaux sont fiers de le présenter comme un butin.

L’image choque les internautes qui s’interrogent sur l’opportunité de la guerre dans les régions anglophones du Cameroun qui durent depuis 2017.

« Tu as abandonné ta famille, ta femme, tes enfants pour aller protéger un régime sanguinaire. On vous lave seulement le cerveau ou quoi? La lecture de l'heure, il va mourir à petit feu celui là. Perso, j'ai promis à mes anciens camarades qui sont dans l'armée que je n'irai pas à leurs obsèques si jamais ils partaient mourir au Noso », écrit un internaute sur le réseau social Twitter devenu X.



Un poste de gendarmerie incendié

Une coalition de groupes séparatistes de l'Ambazonie active dans la région du Nord-Ouest du Cameroun a attaqué et incendié un poste de gendarmerie à Lus, un petit village du départment de Donga Mantung près de la frontière entre le Nigéria et la République Centrafricaine, révèle le site Mimi Mefo.

Les séparatistes ont diffusé en ligne plusieurs vidéos montrant les conséquences de l'attaque en septembre, mais MMI n'a pas pu les vérifier de manière indépendante.

Dans l'une des vidéos, un groupe d'hommes armés se présentant comme des membres des Forces de défense de l'Ambazonie (ADF) à Buea et à Donga Mantung brandissent plusieurs butins qu'ils disent avoir été "récoltés" auprès de la brigade de gendarmerie.

Parmi ces objets se trouvaient des fusils, des gilets pare-balles, deux motos, des panneaux solaires, des uniformes militaires, des casques et des documents d'identité, entre autres.

Les combattants ont déclaré avoir pris le contrôle du village frontalier le 6 septembre après trois jours d'affrontements féroces avec les gendarmes.
"Voici le matériel que nous avons saisi auprès de la gendarmerie de Kom, et en raison de la mauvaise situation, nous n'avons pas pu capturer tout ceux qui s'y trouvaient", a commenté un combattant séparatiste en anglais pidgin alors qu'il filmait le matériel.

Dans une autre vidéo, on peut voir un soi-disant "Major General Capo", qui aurait commandé l'opération, mettre le feu à une camionnette militaire garée devant le poste de gendarmerie.

D’autres combattants apparaissant dans les vidéos ont ensuite incendié le bâtiment de la gendarmerie et détruit les barricades qui se trouvaient devant le bâtiment.

Les combattants ont fait l'éloge du "Major" autoproclamé.