Actualités of Saturday, 17 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : un policier zelé humilié par ses camarades

Les jeune ont été libérés Les jeune ont été libérés

Souleymane Issa et Gwansah Amos ont été arrêtés pour avoir filmé l’arrivée des détenus du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun lors de leur dernière audience à la Cour d’appel du Centre. Ces jeunes qui ont eu le malheur de tomber sur un policier zélé ont finalement été libérés grâce intervention des militants du MRC. Tous les commissariats qui ont connu l’affaire ont demandé la libération des jeunes. Christian Nyamsi qui a fait partie de l’aventure raconte.

« Arrêtés hier autours de 13h devant le cordon de sécurité de la cours d'appel alors qu'ils étaient venus soutenir les prisonniers politiques au cours de leur procès en appel, Souleymane Issa et GWANSAH Amos sont immédiatement menottés et conduits par le commissaire du commissariat central No 1 au 2 ème à MOKOLO.

Une fois sur les lieux, le commissaire de Mokolo demande quelle effraction ils ont commise, lorsque son collège répond qu'ils ont filmé le passage des prisonniers politiques devant la cours d'appel, le responsable de Mokolo demande leur relaxe, son confrère ne l'entend pas de cette oreille et les fait remonter de nouveau dans la pick-up en direction du GMI à l'école de police.

Au GMI, les mêmes questions sont posées, on enregistre les mêmes réponses, les mêmes gènes des responsables du nouveau lieu. Le commissaire tente malgré lui d'aggraver leur cas en prenant la peine de préciser qu'ils sont militant du MRC mais c'est peine perdue, le commissaire du GMI n'en veut pas de ces cas alors il décide de les faire remonter dans le sans payer en direction cette fois ci du commissariat centrale No 1 autours de 15h.

Ils sont immédiatement mis en cellule au commissariat central et il a donné les instructions qu'on ne les cote pas d'enquêteur donc pas d'audition ni de procès verbal pour les entendre.
Le soir autour de 21h après avoir parcouru le commissariat de Mokolo, celui du 8 ème en vain puisque les témoins ont vu comment on les conduisait à Mokolo, nous avons chuté par le commissariat central mais on nous dit qu'il n'y a pas de trace d'eux et n'ont connaissance d'aucun ça pareil.

Le matin la confirmation de leur présence nous arrive de la prison de Kondengui ou le cadet du prisonnier politique Oben Intifalia a pu établir un contact avec son aîné et l'a informé de sa situation à travers un tiers.

Je suis réveillé ce matin par avec cette alerte.
Il faut retourner au commissariat s'enquérir de leur situation, nous parvenons à y arriver mais aucun visite n'est autorisée. Nous poireautons toute la matinée en vain, puis rentrons reprendre nos occupations.

En début d'après midi nous tentons de retourner au commissariat, avec plus de succès nous trouvons Souleymane au poste de police entrain d'expliquer qu'il n'est pas militant du MRC.
Nous nous présentons comme les cadres du parti à Yaoundé 2 car la zone où on les a arrêtés est de notre compétence, nous entamons les discussions un peu tendues au départ mais très courtois par la suite lorsque un officier arrive et informe le chef de poste que le commissaire à ordonné le bon de relaxe pour les deux militants du MRC ( ont dirait que ce sont ces gens qui décident de qui est militant du MRC et de qui ne l'est pas ).

Bref enfin ils ont rassemblé tous leurs effets personnels, les sandwichs et des hydratants que nous leur avons apporté est laissé à leurs codétenus en cellule solidarité de corps y oblige.
C'est ainsi que nous sortons de ce lieu infecte d'une odeurs abominable.
Nos deux citoyens ont pris chacun sa route pour regagner leur diffèrente famille afin de raconter leur aventure qui aurait pu tourner au cauchemar.

Rappelons que nous avons eu des citoyens tout comme eux qui avaient fait des années en prison pour moins que ça, un certain Wilfried Siewe venu, d'Allemagne en vacances au pays, venu justement dans le même contexte qu'eux soutenir les prisonniers politiques au tribunal d'Ékounou pour avoir eu le malheur de tenir en main une arme fatale, le livre de Maurice Kamto l'urgence de la pensée. chacun connait la suite de cette affaire.

La seule bonne nouvelle est que les deux affirment n'avoir pas été torturés, en dehors du fait qu'on leur aurait mis sous pression pour qu'ils reconnaissent qu'ils sont militants du MRC ( on ne sait pour qu'elle raison ) il n'y a pas eu une autre forme de pression sur eux ce qui est déjà pas mal pour un commissariat comme celui ci avec la réputation qui colle à la peau des policiers qui y travaillent.

Je reviens plus tard pour mon sentiment personnel sur cette énième provocation.
Je vous remercie d'avoir relayé cette information pour ce dénouement heureux de cette affaire.

c'était pour vous les AP Ndja Nzoup Tchamba et Nyamsi Christian nous avons reconnue être des militants du MRC mieux les cadres de ydé 2, ils n'ont pas dit pourquoi ils cherchaient tant à identiter les militants du MRC peut être que ceux qu'ils ont contribué à envoyer en prison ne leurs suffisent pas. Nous sommes déterminés à aller vers l'avant.
infiniment merci à tous.