Le fléau des violences conjugales persiste, et cette fois-ci, c'est une enseignante, Mme. YANGWO, professeure d'anglais au lycée de Nylon, quartier Ndogpassi à Douala, qui est devenue la victime tragique d'un acte de violence extrême perpétré par son propre mari.
C'est le cinquième cas de violences conjugales signalé sur cette page au cours des 30 derniers jours, mettant en lumière une réalité alarmante. Les agresseurs, souvent protégés par leur statut social (commissaire, commandant, fonctionnaire), échappent fréquemment à la justice, laissant derrière eux un sillage de souffrance et de deuil.
Le témoignage, recueilli dans le cercle de la défunte sous couvert d'anonymat, raconte l'horreur de la dernière agression :
"Elle était à l'hôpital avec son enfant et a dû s'absenter quelques minutes. Son mari, fou de rage, s'est mis en colère parce qu'elle a abandonné l'enfant et l'a frappée jusqu'à ce que sa rate se perce. Lorsqu'on l'a conduite aux urgences, elle était déjà dans le coma, et il n'y avait pas de tuyau médical pour l'intuber. Le contenu acide qui s'est accumulé dans ses poumons a provoqué sa mort."
Cette tragédie souligne l'urgence d'une action concertée pour mettre fin à l'épidémie de violences conjugales. Il est impératif que la société s'unisse pour faire pression sur les autorités et exiger des mesures plus strictes contre les agresseurs, quel que soit leur statut social.
Les femmes ne devraient pas craindre pour leur vie dans leur propre foyer. Il est temps que la société, les forces de l'ordre et le système judiciaire prennent des mesures significatives pour mettre fin à ce cycle de violence insensé.