Jour de procès pour les prisonniers politiques du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Après l’avis de l’ONU sur la détention de ses prisonniers, le MRC n’a pas réussi à convaincre la Cour d’Appel ce jour pour avoir un résultat satisfaisant pour les détenus.
Mais à l’issue de l’audience de ce 17 novembre, un fait inédit s’est produit.
En effet, selon une vidéo postée par Jean Bonheur Résistant 1er SÉIDE de KAMTO, l’on aperçoit le président du MRC Maurice Kamto qui encourage les prisonniers politiques en serrant la main à chacun d'eux après le scandale de l'irrecevabilité prononcé contre leurs dossiers en appel ce jour 17 novembre 2022 à la cour d’appel du centre
« Veuillez suivre la vidéo jusqu'à la fin et vous témoignerez de la sérénité totale qu'affichent les prisonniers politiques », a souligné Jean Bonheur Résistant 1er SÉIDE de KAMTO
L’audience du jour
Ce jeudi 17 novembre 2022, a eu lieu une énième audience dans le cadre du procès des militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).
Le procès en appel qui dure depuis des semaines déjà a visiblement tourné à la déroute pour Olivier Bibou Nissack, Pr Alain Fogué Tadom, Zamboue Pascal et plusieurs autres prisonniers politiques.
En effet, d'après les informations d'une source proche du dossier, un véritable scandale a eu lieu à l'audience ce matin du jeudi 17 novembre 2022.
A la Cour d’Appel du Centre, le tribunal a prononcé l'irrecevabilité des dossiers en appel de Olivier Bibou NISSACK, du Pr Alain Fogue, de Zamboue Pascal et de plusieurs autres prisonniers politiques.
Par contre, ladite cour juge recevables les dossiers en appel de quelques militants et renvoi leur affaire au 15 décembre prochain, un énième coup de passe-passe qui renvoie de nouveau les audiences à une date ultérieure.
En rappel, il y a quelques jours, les Nations Unies ont exigé leur libération immédiate ainsi que leur indemnisation pour les deux ans déjà passés en prison mais jusqu'à lors le gouvernement n'a pas encore réagi par rapport.
D'autres militants arrêtés dans le cadre de ces manifestations politiques ont déjà été libérés.