Actualités Editoriales of Thursday, 21 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun-universités : le rififi des faux doctorats et faux diplômes n'est pas prêt de finir, Paul Biya interpellé

Les discussions autour des faux doctorats et faux diplômes continuent Les discussions autour des faux doctorats et faux diplômes continuent


• Les discussions autour des faux doctorats et faux diplômes continuent

• L'on constate que chaque jour un nouvel élément sort

• L’environnement universitaire du Cameroun serait pollué par de faux doctorats fabriqués de toutes pièces



Les discussions autour des faux doctorats et faux diplomes continuent de faire couler la salive et l'encre au Cameroun. Selon le Journal du Cameroun, une association saisit le ministre en charge de l’Enseignement supérieur à l’effet d’ouvrir une enquête afin de démanteler ces réseaux de fabrication de docteurs médiocres. L’environnement universitaire du Cameroun serait pollué par de faux doctorats fabriqués de toutes pièces contre paiement de sommes d’argent.

Le lanceur d’alerte Boris Bertolt avait il y a quelques semaines relayé une dénonciation d’une enseignante de l’Université de Maroua concernant un scandale autour de la soutenance des thèses de Doctorat. Parallèlement, le doctorat est retiré à la dénommée Mandob Damaris à Yaoundé.

En effet, « il nous revient avec de nombreux indices à l’appui, que l’Université camerounaise serait infestée par des réseaux de faux doctorats (…) Cette criminalité obéirait aux règles impitoyables de la mafia », écrit la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination à l’attention du ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo.

Dans une correspondance en date du 19 avril 2022 toujours relayée par le même journal, cette association formule une « demande pressante d’ouverture d’une enquête rigoureuse sur les réseaux de faux doctorats au sein de l’université camerounaise » à l’adresse de l’autorité gouvernementale. Cette correspondance fait suite à des renseignements reçus par l’association, révélant « que des thèses seraient rédigées par des équipes spécialement montées contre payement cash pour des cancres sans niveau, avec la complicité de certains chefs d’établissements », dénonce la Commission.

L’organisation poursuit en faisant remarquer que « ces nullards seraient encore des privilégiés dans les recrutements avec le concours des mêmes réseaux ». Autant de motifs et bien d’autres qui poussent les membres de cette association créée le 03 juin 2003 à saisir le ministre afin qu’il mobilise sa « diligente autorité pour l’ouverture sans délai d’une enquête, suivie des déchéances et la saisine de la justice », peut-on lire sur le site du Journal du Cameroun.