Actualités of Monday, 18 September 2023

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : vers une coalition pour battre le RDPC en 2025

En 2025, les Camerounais choisiront un nouveau président de la République En 2025, les Camerounais choisiront un nouveau président de la République

En 2025, les Camerounais choisiront un nouveau président de la République. La probabilité de voir une autre figure à Etoudi après 41 ans de règne sans partage de Paul Biya est grande. Aujourd’hui âgé de 91 ans, le chef de l’Etat n’est plus au top de sa forme même si pour certains extrémistes de son parti, il reste le candidat naturel du RDPC. En face, l’opposition également se prépare. Le parti des réformateurs croit en une alternance apaisée. Candidat à la prochaine élection présidentielle, Samuel Billong, n’exclut pas l’idée d’une coalition avec d’autres forces pour venir à bout du régime de Paul Biya.

« En 2025, notre parti sera présent aux élections, à toutes les élections d'ailleurs. Nous avons déjà une idée des partis politiques avec lesquels on pourrait faire une coalition », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Ce sera un moment crucial. Nous voyons ce qui se passe autour de nous dans d'autres pays et même dans notre propre pays. Nous sommes un parti qui travaille pour la paix et l'unité du pays. Que chacun mette la main à la pâte pour que nous puissions avoir une transition exemplaire dans notre pays. »

Grève des enseignant

L’homme politique invité sur les ondes d’ABK radio a également commenté l’actualité au Cameroun marquée la reprise de la grève des enseignants dans plusieurs établissements scolaires. Samuel Billong reconnait les efforts faits par le gouvernement et refuse que l’enseignement soit hypothéqué.

« L'enseignant est au cœur de notre système éducatif. Je voudrais rendre hommage aux enseignants (…) C'est un fait que l'année dernière le gouvernement a reconnu les revendications des enseignants. C'est également un fait que le gouvernement a pris des engagements envers les enseignants. Le gouvernement s'est engagé à ce que l'intégration soit automatique. On ne peut pas dans une société comme la nôtre choisir d'hypothèquer l'école. », a-t-il déclaré.