Visiblement, on n’est pas encore sorti de l’auberge avec la problématique du paiement des salaires des enseignants.
À la lecture du revirement de situation avec la grève annoncée de ce corps de métier, pire encore le mutisme affichée par le gouvernement, il y’a lieu de penser que la situation n’est pas près de connaitre un dénouement positif à quelques jours de la rentrée scolaire.

Le 15 aout dernier, le collectif des enseignants « on a trop supporté » OTS, le collectif « on trop attendu » et le syndicat des enseignants du Cameroun ont conjointement adressée une correspondance au premier ministre chef du gouvernement Jion Nguté dans laquelle elle annonce une nouvelle reprise de la grève à partir du 05 septembre date du retour effectif des enfants dans les salles de classe et de la rentrée scolaire proprement dite. Dans ladite lettre, ils dénoncent avec la dernière énergie le non-respect par le gouvernement des premiers engagements qui ont été instruit par le chef de l’Etat. Le gouvernement, à la réponse de cette lettre dit par contre avoir exécuté les prescriptions du chef de l’Etat.
Dans cette situation, qui pourrait-on croire dans ce jeu de ping ping? Certainement pas le gouvernement du régime du RDPC qui a toujours l’art de la pirouette, essayant toujours de faire dans la diversion quand on sait que c’est dû au fait que la rentrée est dehors que ce genre de discours transparait. Une autre interrogation transparait donc dans ce jeu de roulette russe entre les syndicats des enseignements qui estiment que des choses restent à faire pour leur satisfaction intégrale et de l’autre le gouvernement qui disent à contrario avoir mis tout en œuvre pour améliorer la conditions des enseignants avec une augmentation considérable de la masse salariale de ce corps dans la fonction publique qui est celle de savoir qui veut clouer l’ école au pilori au Cameroun ?