• Maurice Kamto a abordé des sujets chauds à la télévision

• L’homme politique n’a pas oublié ses amis détenus en prison

• Il les assiste depuis là où il est

Maurice Kamto, l’opposant camerounais, leader du parti du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a confié beaucoup de choses dans son interview du mercredi le 11 mai 2022. Sur la chaîne de télévision Vox Africa, dans l’émission "Vous et Nous", l’homme politique a évoqué le cas de ses militants actuellement incarcérés dans les prisons du pays.

Nous nous occupons de nos militants emprisonnés. Nous apportons à manger à nos militants. Nous soutenons les familles et nous prenons en charge les factures. Chaque année, nous payons les frais de scolarité.

Quand vous êtes en prison, vous ne pensez pas à votre sort. Vous pensez à ceux qui vous accompagnent. Les Camerounais ont besoin de martyrs. Mais le martyrologue doit quand même faire quelque chose de plus.

La partie de l'interview de Maurice Kamto qui fait trembler Etoudi

L’opposant camerounais, Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), est sorti de silence après un moment d’absence sur les médias. L’homme politique a accordé une interview à la télévision panafricaine Vox Africa, mercredi le 11 mai 2022. Il était le grand invité de l’émission "Vous et Nous".

En direct sur le média susmentionné, Maurice Kamto a évoqué son parti politique, la très attendue élection présidentielle 2025 qui se profile, le président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), sa nomination dans le gouvernement de Paul Biya il y a quelques années, etc.

Il y a bien des parties de son discours qui ont le mérite de faire réfléchir Paul Biya et ses fidèles militants qui ne doivent pas dormir sur leurs lauriers face à la menace politique que représente Maurice Kamto. L’opposant est prêt à déjouer les pronostics, Etoudi doit être inquiet.

« Avant la création du MRC en 2012, je n’ai milité dans aucun parti politique », a confié Maurice Kamto pour dissiper les rumeurs qui disent que l’homme politique a été membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir.

La seule raison que j’ai trouvée pour expliquer ma nomination au gouvernement en 2004, c’est que techniquement, je détenais en main le dossier Bakassi. La logique c’était qu’il fallait me donner un titre. Il y a eu des échanges et on a dit qu’on ne peut pas me donner un poste aussi régalien que le ministère de Justice. C’est pour cela qu’on a créé un poste de ministre délégué.

Pour libérer le Cameroun, notre pays a besoin d’un Jésus politique. Quand vous êtes en prison, vous ne pensez pas à votre sort. Vous pensez à ceux qui vous accompagnent. Les Camerounais ont besoin de martyrs. Mais le martyrologue doit quand même faire quelque chose de plus.