Actualités of Friday, 29 November 2024

Source: www.camerounweb.com

Camerounais livrés aux Français: de nouvelles preuves éclaboussent Magnus Ekoumou

Richi Fokouaban Richi Fokouaban

Le communiqué de l'Ambassadeur du Cameroun en France sur l'affaire Ndo Michelle, au lieu d'apaiser les Camerounais en colère, a plutôt abouti à de nouvelles révélations sur le comportement je-m'en-foutiste de l'Ambassadeur André Magnus Ekoumou et ses collaborateurs.

Il semble que Madame Ndo ne soit pas la première à s’être rendue à l’Ambassade pour solliciter de l’aide dans son dossier contre ses oppresseurs.

Son fils, Richi Fokouaban âgé de 14 ans, y est également allé après deux semaines de placement dans cette structure sous la contrainte de son principal.

Richi avait fugué de son foyer, car la juge en charge de son dossier souhaitait l’interner de force en psychiatrie, étant donné qu’il refusait d’accuser sa mère de violences.

C’est donc le principal de son collège, avec le concours de l’aide sociale à l’enfance et de l’avocate commise d’office pour le représenter, qui ont sollicité la juge afin qu’une pédopsychiatre soit désignée pour prendre en charge son dossier et qu’il puisse entamer un traitement médicamenteux etc.
Richi a donc pris la fuite le jour même où il devait être conduit en psychiatrie et s’est réfugié dans l’Ambassade du Cameroun en France, où il a également été chassé et livré à la justice française.

Les diplomates présents ce jour-là, dont on mentionnera les noms plus tard, lui ont indiqué qu'ils ne pouvaient pas l’aider, faute de structure d’hébergement, et que c’était à sa mère de trouver des solutions, alors même qu’elle faisait l'objet d'une mesure d’éloignement imposée par ses oppresseurs. La preuve de cette rencontre sera disponible prochainement.

C’est ainsi que, pour échapper à l’hospitalisation psychiatrique, Richi a commencé à dormir dans les gares (voir photo 1), avant que sa mère, Ndo Amie Michelle, et Geneviève Stella ne l’aident en lui offrant une douche et en lui coupant les cheveux ( photo 2) S’il était retourné définitivement chez sa mère, cette dernière aurait indéniablement été confrontée à une nouvelle procédure judiciaire de soustraction d’enfant.

Il est fortement recommandé de récupérer rapidement les enfants, Richi et Norelisse, ainsi que leur mère, car l'humiliation qui en résulterait serait immense, tant aux yeux des Camerounais que de la communauté internationale.