Actualités of Thursday, 26 July 2018

Source: cameroon-tribune.cm

Campagne électorale: des candidats recrutent déjà à l'étranger

Plusieurs candidats ont fait appel aux cabinets de communication à l'exétérieur Plusieurs candidats ont fait appel aux cabinets de communication à l'exétérieur

Structures internes, cabinets-conseils et agences en communication, autres ressources humaines s’activent déjà pour la conquête des électeurs lors de la prochaine campagne.

La communication se veut aujourd’hui un élément fondamental dans les campagnes et les stratégies des partis politiques et des candidats aux élections. On peut donc comprendre tout l’intérêt que suscite ce volet dans un processus électoral. Qui plus est, celui conduisant à l’élection présidentielle.
Les aspirants au fauteuil présidentiel ont d’autant plus compris l’importance et l’enjeu de la communication dans le processus conduisant à l’élection du 7 octobre 2018 qu’ils ne lésinent pas aujourd’hui sur les moyens à y consacrer.

La plupart des formations autorisées au Cameroun disposent dans leur fonctionnement de structures appropriées en matière de communication. On les appelle indifféremment secrétariat à la Communication, cellule de la Communication.
S’il leur revient de gérer au quotidien la communication des partis politiques, elles ne constituent pas moins des piliers sur lesquels s’appuient les candidats investis par ceux-ci lors des élections.

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Normal donc qu’à travers les moyens qui sont les leurs, et qui sont souvent différents d’un parti à l’autre, d’un candidat à l’autre, elles en viennent également à jouer un rôle important durant le processus électoral.
La particularité des structures de communication servant à l’intérieur des partis politiques, c’est qu’elles sont animées par des journalistes ou des personnes ayant flirté avec ce milieu.

Leur rôle dans le contexte actuel : penser les thématiques et les professions de foi, arrêter les stratégies média… On retrouve dans la catégorie des utilisateurs de cette catégorie, de nombreux candidats investis par des partis politiques. C’est notamment le cas de Paul Biya pour le RDPC avec son secrétariat à la communication et sa direction des organes de presse, de l’information et de la propagande (Dopip), du SDF de Joshua Osih qui dispose d’un secrétariat national à la communication. Idem pour l’UDC d’Adamou Ndam Njoya, du MRC de Maurice Kamto, de l’ADD de Garga Haman Adj, le Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) de Serge Espoir Matomba…

Certains parmi les candidats ayant déposé leurs dossiers à Elections Cameroon en vue de prendre part à la présidentielle du 7 octobre prochain, entendent également faire appel à des agences-conseils en communication pour la conception et la réalisation des différents messages qu’ils veulent faire passer et des supports de communication qui vont avec.

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Qu’elles soient basées au Cameroun ou ailleurs, elles semblent avoir une vision plus globale de la communication des candidats. Parce qu’il s’agit de structures extérieures aux formations politiques, leurs prestations ont un coût parfois très élevé et très peu de candidats peuvent se permettre de faire appel à leurs services.

Le troisième cas de figure consiste à la mise sur pied d’une équipe temporelle de professionnels de la communication recrutée localement pour la circonstance. C’est le cas de ces postulants qui n’ont pas hésité à recruter dans la presse locale pour les besoins de la cause.

Enfin, il y a ceux qui portent eux-mêmes leur communication. C’est la particularité de ceux qui ont choisi de se présenter comme candidats indépendants. La raison évoquée pour ce choix est simple : le manque de moyens financiers pour solliciter ou mobiliser des équipes….