À l’occasion de la célébration du 92e anniversaire du président Paul Biya, ce jeudi 13 février au Palais des Sports de Yaoundé, Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire général de la Présidence et ministre d’État, a laissé entrevoir une candidature du chef de l’État pour l’élection présidentielle d’octobre 2025.

Bien que Paul Biya n’ait pas encore officiellement déclaré sa participation à ce scrutin, Ferdinand Ngoh Ngoh a pris la parole devant une jeunesse acquise à la cause du président, affirmant que l’âge de Biya ne devrait en aucun cas être un facteur disqualifiant. "La prochaine fois que quelqu’un veut vous parler de l’âge du président, répondez-lui ceci : En octobre, Elecam n’organisera pas le concours de l’INJS, ni celui de la Fecaboxe ou de la Fecalutte. Elecam va organiser l’élection présidentielle, une rencontre entre un homme et son peuple", a déclaré Ngoh Ngoh, suggérant ainsi que Biya pourrait bien être candidat à sa propre succession.

Cette déclaration marque un tournant dans le débat sur l’avenir politique de Paul Biya, qui cumule plus de 60 ans dans la haute administration camerounaise. Alors que certains estiment qu’il devrait se retirer de la scène politique après plus de quatre décennies à la tête du pays, Ferdinand Ngoh Ngoh semble affirmer que l’âge n’a pas d’importance dans le cadre d’une élection présidentielle. Pour lui, l’élection est avant tout un dialogue entre un leader et son peuple, minimisant ainsi les préoccupations liées à la capacité physique du président.

L'absence d'annonce officielle de la part de Paul Biya concernant sa candidature pour 2025 n'a fait qu’alimenter les spéculations. Toutefois, les propos de Ferdinand Ngoh Ngoh viennent renforcer l’idée d’un huitième mandat potentiel pour l’actuel plus vieux chef d’État en exercice dans le monde.