Actualités of Saturday, 9 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Cannibalisme : un présumé vendeur de la chair humaine arrêté à Bertoua

Les enquêtes sont en cours Les enquêtes sont en cours

Nous sommes à Bertoua, une commune du Cameroun située dans le département du Lom-et-Djérem et la région de l'Est. Là, une scène invraisemblable s’est produite ce jour. Selon les informations qui nous sont parvenues à la Rédaction de Camerounweb, un homme soupçonné de vente de chair humaine a été mis aux arrêts.

L’individu en question était soupçonné depuis plusieurs mois déjà. Mais aujourd’hui, les forces de l’ordre ont procédé à son arrestation à en croire les témoins. L’arrestation est intervenue précisément au carrefour Teerrenstra.
Pour le moment, aucun difficile d’avoir des détails sur cette opération et surtout la véracité des allégations. Seule une analyse dans les laboratoires spécialisés pourrait confirmer que l’individu aux arrêts vendait vraiment de la viande humaine.


Le cannibalisme au Cameroun



Il y en a qui soutiennent mordicus que la tribu des Makea sont cannibales. Pour d’autres, ce sont les Gbaya. Quoiqu’il en soit, les étals de marché de ce côté ne sont nullement garnis de chair humaine mais plutôt de viande de brousse, de bœuf ou de porc. Autant dire que les anthropophages n’y sont pas déclarés ou ouvertement vus dégustant un appétissant plat de chair humanoïde.

Certains articles de presse rapportent que le cannibalisme se pratiquait ouvertement dans quelques localités de l’Est avant et pendant la colonisation. «Il y a dans certaines ethnies du Cameroun, des sociétés secrètes qui font du cannibalisme. Mais cela se passe dans des cercles bien fermés où l’omerta est une règle d’or», pense un quinquagénaire originaire de la région de l’Ouest (ayant requis l’anonymat).

Même si ces pratiques sont officiellement révolues, il arrive de lire dans la rubrique des faits divers, qu’un épicé morceau de chair humaine a été trouvé dans un plat de restaurant ou au fond d’une marmite de vendeuse de nourriture. Cela fut le cas en 2009, au quartier Sodiko, à Douala. Des pratiques dont les raisons dépassent tout entendement… rationnel.

M.N.M.