L’artiste n’a pas supporté les démolitions intervenues dans son village natal. Dans une publication, elle accuse les autorisation d’avoir agi sans prévenir les populations concernées.
« Je suis native de nkoabang 10èmes arrêt!
Gestionnaire de tout ce qui concerne ma famille après le décès de ma grand-mère, mama Aboudi l’unique parent qui me restait l’année dernière en 2021…
Oui je respecte mon pays !
Oui je respecte les institutions de mon pays.
Oui je suis pour le développement de mon pays.
Oui je suis pour la construction des routes.
Etc etc…
Mais mon chers pays…
Comment pouvez-vous décider de casser tout sans un préavis, ni une communication avec les autochtones du jour au lendemain ?
Ouiiiii nous voulons les routes !
Mais, avez-vous pensé à toutes ces familles que vous laisserez sans domicile ni alternative ?
À tous ces commerçants sans local ni biens ?
Ouiii j’en parle aujourd’hui car en tant que responsable dans mon village je n’ai eu aucun entretien, aucune sommation ni un dédommagement.
Un carterpillar s’est présenté et a cassé tout un bâtiment où une dizaine de commerçants gagnaient leurs pains quotidiens au 10ème arrêt nkoabang.
Oui au développement mais,
Oui aussi aux respects des autochtones, des habitants et, aux formalités administratives pour aider les propriétaires en cas de casse.
Même ceux qui n’ont pas de relations où de force monétaire méritent le respect !
On ne refuse pas le progrès mais, apprenez à mieux planifier vos casses en avisant les populations.
Merci ! »