Dans une situation de plus en plus préoccupante, les employés de NEXTELL, une entreprise autrefois détenue par des investisseurs vietnamiens mais arrachée par Baba Hamadou Danpullo, font face à des défis déchirants. Alors qu'ils attendent depuis 21 mois leurs salaires impayés, ces travailleurs sont laissés pour compte, sans assistance ni réparation de la part des autorités compétentes. C’est ce que le lanceur d’alerte Boris Bertolt indique dans une publication.
Malgré les multiples appels à l'aide et les protestations pacifiques des employés, le gouvernement est resté muet sur la question, laissant les travailleurs dans une détresse financière et émotionnelle profonde. Les ministères clés responsables de la régulation des télécommunications, des postes et du travail, ainsi que l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART), ont omis d'intervenir en faveur de ces employés en difficulté.
La situation est d'autant plus préoccupante que cette période de non-paiement s'étend sur près de deux ans. Malgré leur engagement envers l'entreprise et leur dévouement à leurs responsabilités, les employés n'ont reçu aucune forme de rémunération pour leur travail acharné. Cette négligence flagrante du gouvernement envoie un message troublant aux travailleurs de tout le pays, sapant leur confiance dans les mécanismes de protection de leurs droits fondamentaux.
Pire encore, NEXTELL, l'entreprise elle-même, semble se montrer indifférente aux préoccupations légitimes de ses employés. Outre le non-paiement des salaires, elle refuse également de délivrer les certificats de travail et les attestations professionnelles aux travailleurs, les laissant dans une situation de vulnérabilité accrue sur le marché du travail.
Cette situation d'abandon et d'injustice met en lumière les failles dans le système de protection des droits des travailleurs au sein du pays. Les travailleurs de NEXTELL ne cherchent pas seulement à obtenir ce qui leur est dû, mais ils réclament également une reconnaissance de leur dignité et de leurs droits en tant que travailleurs.