Henry Njalla Quan risque l'exclusion du Comité Exécutif de la fédération camerounaise de football. Depuis son soutien au capitaine Feutcheu, tout semble foiré pour lui. Son club a d'ailleurs payé le lourd tribut de son soutien à l'ancien proche de Samuel Eto'o.
Après une publication sur sa page Facebook ce vendredi matin, Henry Njalla Quan annoncé qu'il attendait sa suspension du comex.
« J'attends ma suspension du COMEX pour violation du fameux article 42 », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Quelques heures plus tôt, il disait ouvertement que Samuel Eto'o était la personnalité la plus corrompue et la plus dangereuse du football mondial. En effet, une réunion de Samuel Eto’o à Limbé était annoncée pour ce jour à 9h30 avec des présidents de club anglophones. Cela n’aurait pas été du goût de Njalla Quan.
« La personnalité la plus corrompue et la plus dangereuse du football mondial est attendue à Limbé à 9h30 pour la rencontre la plus dangereuse de l'histoire du football. Maintenant que la rencontre n'est plus secrète, voyons comment elle se déroule. Est-ce que ça tiendra encore ? Le lieu initial est le Savoy Palms Hôtel. Il est maintenant clair qui est le plus grand diable et traître qui soit né », écrivait le vice-président, quelques heures avant la rencontre.
En effet, selon l’article 42 en son alinéa 1 et 2 : « Tout membre du Comité Exécutif est astreint au devoir de réserve, de solidarité et à la confidentialité. Seul le Président de la Fécafoot ou une personne déléguée par lui est à même de parler officiellement au nom de la Fécafoot. Toute violation des obligations citées ci-dessus constitue une infraction disciplinaire passible de sanctions prévues par les Statuts, codes et règlements de la Fécafoot».
Il fait rappeler que pour ce qui est de la révocation d’un membre, l’article 43 alinéa 4 est plus clair à ce sujet. « L’Assemblée Générale ou le Comité Exécutif (pour une suspension provisoire) ne peuvent valablement prendre des décisions que lorsque la majorité (plus de 50 %), des délégués représentants les Membres, ou pour le Comité Exécutif la majorité des membres (plus de 50 %), est présente. L’Assemblée Générale ou le Comité Exécutif se prononcent par un vote à bulletin secret. Pour être adoptée, la décision de révocation doit obtenir la majorité de deux tiers (2/3) des suffrages valablement exprimés ».