Manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public, tels sont les chefs d’accusation portés contre Bernard Njonga. A sa suite, Effila Nkou Ambroise, Mbekap Mérimé, Constant Ngankeu, Tiofoue Ndoungtio et Mowha Franklin. Ces personnes ont été entendues hier au tribunal de Première instance de Yaoundé.
Entendus par le Procureur et le Juge d’instruction, ils ont tous répondu non coupables des faits sur lesquels ils ont été inculpés, souligne Le Messager du mardi 5 juillet 2016. Au cours de l’audience, le juge d’instruction leur a demandé s’ils souhaitaient poursuivre avec ce procès ou pas. Ils ont accepté une rallonge: «Nous avons accepté de faire appel à nos avocats. Nous allons nous battre pour une bonne cause: celle de reconnaitre nos droits. Nous en avons marre de vivre dans ce pays où les droits sont bafoués», dixit Franklin Mowha.
Ces accusés ont été arrêtés le 30 juin dernier, rappelle le journal. Dans le cadre de la manifestation organisée au niveau du rond-point du Hilton hôtel de Yaoundé. Ils réclamaient l’ouverture des marchés de la filière avicole. Chose qui n’a pas été respectée par le Gouvernement, rappelle le journal. Aussi, dans le souci de réclamer leur dû, ils ont entamé une manifestation «pacifique» de protestation à quelques mètres des locaux du Premier Ministre. C’est suite à cette manifestation que Bernard Njonga et compagnie ont été molestés, arrêtés et gardés à vue au Commissariat central n°1 de Yaoundé.
Le procès entamé, va suivre son cours et la prochaine audience est prévue pour le 1er août 2016, précise le journal.