Actualités of Tuesday, 3 January 2017

Source: cameroon-info.net

Ce que Pauk Biya a promis en 2015, mais n’a pas été réalisé en 2016

Vue sur une ville de Yaoundé Vue sur une ville de Yaoundé

Pour l’année 2016, le Président de la République Paul Biya avait annoncé l’amélioration du pouvoir d’achat, la disponibilité de l’énergie suffisante et abondante, la modernisation de l’agriculture, et la transformation de sa production. «Mes chers compatriotes (…) le souci qui m’anime demeure la promotion de la qualité de la vie dans notre société. Je sais que cela doit passer par une amélioration du pouvoir d’achat de nos populations», lançait-il alors.

Avant d’ajouter: «Malgré la conjoncture difficile, j’ai prescrit au Gouvernement deux mesures significatives: revoir à la baisse les prix du carburant à la pompe; et revoir à la hausse le montant des allocations familiales versées aux travailleurs».

Selon La Nouvelle Expression du 3 janvier 2016, un an plus tard, les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. Pour le carburant par exemple, la baisse de 20 FCFA (environ 3%) sur les prix du Super à la pompe n’a pas permis de réduire le tarif du taxi, et n’a eu aucune influence sur les coûts des transports interurbains. Concernant les allocations familiales, la mesure ne prend pas effet immédiatement. «Un conflit à distance entre la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) et le Ministère des Finances (MINFI) (les deux gestionnaires des allocations familiales) fait traîner la mise en application de la mesure présidentielle», révèle La Nouvelle Expression.

Le quotidien explique que les deux organismes ne s’entendaient pas sur le taux à retenir. Il a fallu attendre deux semaines, notamment lors de la 19e session de la Commission nationale consultative du travail (une rencontre qui réunit gouvernement et syndicats du travail) pour aboutir à une revalorisation de 55%. Soit 1 000 FCFA ajoutés aux 1 800 FCFA d’allocations familiales déjà appliquées.

«J’ai instruit le Gouvernement d’accélérer la mise en place des conditions préalables à l’industrialisation de notre pays. Ces conditions indispensables sont: la disponibilité d’une énergie suffisante et permanente; la modernisation de notre agriculture et la transformation de sa production; l’exploitation et la transformation avantageuse des ressources minières; l’amélioration continue du climat des affaires, pour attirer toujours plus d’investisseurs; la mobilisation des financements nécessaires; le développement des infrastructures de communication et télécommunications», avait annoncé Paul Biya. La promesse présidentielle n’a pas été tenue.