Le partenaire technique du projet indique que la nouvelle carte d’identité apporte un niveau de sécurité qui est très avancé du point de vue technologique.
Le lancement officiel du dispositif du nouveau système d’identification a eu lieu mardi à Yaoundé en présence du ministre, SGPR, Ferdinand Ngoh Ngoh. Un dispositif voulut par le chef de l’État, Paul Biya, pour une meilleure sécurisation de la nationalité camerounaise, a-t-on appris.

Au cours de la cérémonie, le représentant du Chef de l’État a laissé entendre que ce nouveau dispositif permettra «de concevoir et de développer un nouveau système d’identification de haute technologie qui tient compte des spécifications voulues par notre pays; d’aménager et d’équiper les bases du site de personnalisation et des centres de traitement régionaux; de mettre en service un nouveau système de sécurisation d’identification par l’équipement des postes d’identification, la fourniture des stations d’enrôlement mobiles des logiciels et des équipements spécifiques; d’assurer la formation des formateurs à l’utilisation du système».

Interrogé par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune sur la différence entre les cartes d’identité qui seront désormais produites, et celles qui existaient jusque là, Lionel Jean, Vice-président du groupe Gemalto, partenaire technique du projet, a laissé entendre que la nouvelle carte est «ce qui se fait de mieux actuellement dans le domaine, puisqu’elle comporte un certain nombre d’éléments de sécurité à la fois physiques et électroniques. Les premiers sont visibles et invisibles alors que les éléments électroniques sont avancés puisque l’on a un composant électronique qui est intégré dans la carte».

Cette carte en polycarbone a comme autre avantage que «la photo du citoyen est en couleur, gravée par laser dans le corps de la carte. Ce qui fait qu’on ne peut pas la gratter ou la falsifier. L’empreinte digitale est également stockée dans la puce électronique. Cela permet aussi de savoir si le porteur de la carte est son propriétaire», explique Lionel Jean.

L’on a également appris que le système basé sur l’empreinte digitale permettra d’attribuer un numéro unique d’identité à chaque citoyen. Quant à la sécurisation des données, elles seront conservées dans un Data Center «très sécurisé tant sur le plan physique que logique». 350 stations d’enrôlement fixes ainsi que 50 stations mobiles sont prévues sur tout le territoire pour l’implémentation de ce nouveau système d’identification. «Nous avons une capacité de production de 600 cartes par heure. Ce qui permet d’alimenter toutes les Régions», a conclut Lionel Jean.