Le ministre de l'Eau et de l'Energie a officiellement lancé les travaux de construction de l'infrastructure d'une capacité projetée de 1000 bonbonnes par jour, évalué à près de six milliards. C'était le 05 novembre à Bamenda en présence des autorités locales, des élites et des forces vives.
Le centre emplisseur de gaz domestique de la ville de Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest, est destiné à faciliter l'accès au butane, réduire considérablement le prix actuel et baisser considérablement les inégalités d'approvisionnement de plusieurs produits pétroliers sur l'ensemble du territoire national, selon le ministre de l'Eau et de l'Energie, Gaston Eloundou Essomba.
L'explication a été donnée le 05 novembre dernier devant un parterre de personnalités venues assistées à la cérémonie de pose de la première pierre de l'infrastructure dont le projet est porté par la caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph). Il est évalué à près de six milliards de francs Cfa.
D'après les experts, la construction de ce centre d'une capacité projetée de 1000 bonbonnes par jour devrait être opérationnelle dans deux années.
En tant que bras séculier de l'Etat, en matière de régulation des prix des produits pétroliers ainsi que leur approvisionnement, la Csph a tout mis en œuvre pour l'exécution du projet, notamment l'appel d'offre restreint en vue de la sélection d'une entreprise devant réaliser les travaux. La consistance des travaux qui est détaillée dans l'appel d'offre renseigne qu'il s'agit pour l'entreprise sélectionnée de la construction de réservoirs et de carrousel à l'usine, d'un pipeline; de portiques, des stations de pompage de produits et d'incendie, de compresseur d'azote et d'aire, de bâtiments administratifs, de voies de chantier et d'accès; d'une clinique; d'une station de remplissage de bouteilles entre autres travaux.
Le centre emplisseur de gaz domestique de Bamenda est le troisième à être introduit par la Csph, après celui de Maroua par le biais d'une capacité d'enfûtage surplace de 105 tonnes métriques. Il y'a également celui de Bertoua dont le coût de la réalisation s'élevait à cinq milliards et d'une capacité de 100 tonnes métriques. L'objectif étant principalement d'encourager la consommation du gaz domestique sur le territoire national à l'effet de combattre la désertification, en décourageant l'utilisation du bois de chauffage, dans la partie septentrionale et la déforestation dans la partie Sud.