La masturbation reste malgré tout un sujet tabou et à caractère « immoral », dans notre société moderne. Cependant, beaucoup de mystères liés à ce sujet demeurent et nombreuses sont les questions que l’on se pose secrètement …
1-Est-il normal de se masturber ?
Effectivement, rien de mal à cela. Selon les sexologues, la masturbation fait en effet partie de l’apprentissage logique de la sexualité, et leur discours face à cette pratique est parfaitement déculpabilisant et libérateur.
2-Pourquoi la masturbation a-t-elle longtemps eu si mauvaise réputation ?
Odieuse «?perversion?» censée rendre sourd ou même impuissant, la masturbation a longtemps été condamnée. Pour quelles raisons ? Selon les scientifiques, elle gâche la semence de l’homme, donne de mauvaises habitudes et c’est un acte que condamne la religion.
3-Tout le monde le fait…est-ce vrai ?
Dans les années 70, la célèbre sexologue américaine Shere Hite a réalisé la première grande enquête sur la sexualité des femmes, sur tout le territoire des États Unis. 82% d’elles ont répondu s’adonner à cette pratique. Conclusion, beaucoup s’y adonnent mais n’en parlent pas, voire s’en défendent.
4-Est-ce normal de ne pas penser à son (sa) chéri(e) pendant la masturbation ?
C’est effectivement normal, et cela ne signifie absolument pas que vous êtes en panne d’amour ou de désir pour lui, ou que vous l’évacuez de votre sexualité. Il est donc parfaitement logique que votre imagination vous emmène vagabonder sur des chemins plus originaux que votre sexualité habituelle et quotidienne de couple. Il n’y a aucune raison de culpabiliser ou d’en avoir honte, vous ne trompez pas votre partenaire, même virtuellement…
5-Qu’apporte la masturbation, hormis du plaisir ?
L’entrée dans la sexualité se fait par la masturbation, qui permet de mieux connaître son corps, et la façon dont il fonctionne dans le plaisir. Le sexe de la femme, en grande partie interne, donc caché, nécessite d’être découvert peu à peu. L’onanisme est donc une étape essentielle de prise de contact avec soi-même, qui participe pleinement de ce long apprentissage qu’est la sexualité. Se caresser aide ainsi la petite fille, puis la jeune fille, puis la jeune femme, à se comprendre, se connaître intimement, et à savoir ce qu’elle aime, ce qui l’excite, ce qu’elle apprécie moins, ce qui la fait réagir. Bref, à en savoir plus sur elle, pour ensuite mieux maîtriser sa sexualité.