Actualités of Saturday, 1 April 2017

Source: koaci.com

Ces camerounaises qui se prostituent en France

Flore de Lille, alias PDG ancienne escort girl Flore de Lille, alias PDG ancienne escort girl

La prostitution est en passe de s’imposer dans certains milieux camerounais de France, comme étant le métier le plus pratiqué de la diaspora.

Elles se font appeler « Coco », « Virus », « PDG », « Compressor », « veuve joyeuse »… Toutes originaires du Cameroun, elles ont en commun de pratiquer le plus vieux métier du monde et de l’exposer à la face de leurs compatriotes restés au pays, par le truchement des réseaux sociaux, sur lesquels, elles n’hésitent pas à tourner des vidéos expressives et suggestives, suivies par des milliers d’internautes.

L’objectif pour chacune de ces prostituées, est de paraître « heureuse » de montrer sa réussite. Son mode de vie en France. D’étaler ses richesses, qui se comptent en milliers d’euros.

« Certaines de ces prostituées parviennent à gagner jusqu’à 5000 euros par semaine. De l’argent qui n’a aucune traçabilité et donc est non taxé. De quoi faire des émules », confie une camerounaise vivant à Lille et ayant fortement requis l’anonymat.

A l’opposé de leurs aînées, les prostituées camerounaises d’aujourd’hui, ne se cachent plus.

Elles s’affichent avec l’aide des vidéos sur internet.

Leur métier a un nom de code sur les foras camerounais : « La pimenterie », ou « la vente du piment ». Dans les milieux camerounais de France, leurs compatriotes les appellent, les « vendeuses de piment », ou les « pimentières ».

Au pays, elles achètent à coups de milliers d’euros la respectabilité et l’honneur auprès de leurs concitoyens restés sur place.

Dans les rues Douala ou de Yaoundé, où on peut les voir pendant les vacances ou d’autres cérémonies familiales, elles se baladent en grosses cylindrées. L’une d’entre elles, a même été faite « Mafeu », un titre de notabilité chez les femmes à l’ouest du pays.

Dans les familles pauvres, elles sont même érigées en modèles et citées en exemple par les plus jeunes sans repères qui les trouvent « Swagg ». Elles exhibent leurs immeubles comme étant le fruit de la « pimenterie ».

Conséquence, les jeunes sans avenir dans un pays où le chômage a atteint les pics, rêvent de construire plusieurs villas en copiant l’exemple de leurs modèles.

Les hommes ne sont pas en reste, confie notre source. « De nombreux jeunes camerounais choisissent d’être des gigolos. Ils connaissent le métier, que pratiquent, leurs sœurs ou leurs compagnes. Même en couple, certains accompagnent leur compagnes chez le client ».

Récemment, un jeune camerounais vivant en France s’est vu attribuer la médaille du « Pénis d’or », qu’il a fièrement brandi sur internet, bénéficiant des milliers de « Likes ».

Pour l’instant, le plus grand mal, des prostituées camerounaises contre leur pays, c’est d’avoir réussi à déconstruire l’image que se fait le monde du Camerounais, qui est généralement présenté comme un brillant intellectuel.

Un homme dynamique et travailleur.