Nous assistons à une montée des crimes au Cameroun ces derniers mois sous une impuissance presque totale du gouvernement. Parmi ces multiples barbaries, les crimes passionnels occupent une place de choix.
Les crimes passionnels se font de plus en plus vulgaire dans la société camerounaise et rien qu'en l'espace de deux mois on en dénombre au moins 05. Du viol au meurtre les cas se succèdent chacun plus effroyable que l'autre. La dernière en date, c'est l'assassinat d'un nouveau né par la coépouse de sa mère. La scène se passe à Ebondji dans la région du sud-ouest, département Kupe-Manenguba, le vendredi 27 Mai 2022. Alors qu'elle était à l'hôpital rendre visite à sa coépouse qui a donné naissance, elle profite d'une indiscrétion de la mère pour faire boire un poison (insecticide Mocap) à l'enfant. Ce dernier décède quelques heures après. Elle passera à l'aveu après que les fouilles des forces de l'ordre ont permis de mettre main sur le poison en question dans son domicile.
Un moi avant, le samedi 02 Avril 2022 à Bandjoun dans la région de l'Ouest, une femme tue l'enfant (2 ans) de sa coépouse et jette dans un puis de 25 m. La petite victime Belviane Mewebo n'avait que deux ans et sa maman venait de donner naissance à un nouveau né. Sa marâtre profitera donc de l'absence de son mari qui était à l'hôpital assister sa coépouse pour commettre le forfait.
Un peu avant cela, une femme poignardait à mort sa coépouse pour des relations intimes avec leur époux. Une autre forme de crime c'est aussi le viol donc les victimes se décident de plus en plus à dénoncer. Un cas récent c'est le viol d'une enseignante par un censeur. C'est le censeur du Lycée de Nkolotou 'outou, dans l'arrondissement de Sangmelima qui est accusé d'avoir drogué et violé une enseignante de ce lycée. Elle aurait été droguée lors d'une soirée récréative organisée par le lycée. Et c'est dans un verre de jus que le censeur mettra un produit qui va endormir sa proie. Il la transporte donc dans sa voiture.
L'enseignante va se réveiller nue dans une chambre d'auberge, puis réalise qu'elle a été violée. Elle a porté plainte pour viol mais malgré les aveux du bourreau et les témoignages, l'accusé est poursuivi libre sous caution pour viol aggravé, par le tribunal de Sangmelima. ''Vivement que justice soit rendue pour cette dame'' clament les internautes.
Comment comprendre cette montée des crimes et le laxisme de la justice dans ces affaires ?