Actualités of Friday, 28 July 2017

Source: cameroon-info.net

Ces ministres de Paul Biya interdits de retraite

Un arrêté du 9 juin maintient les ministres à leur poste malgré leur âge avancé Un arrêté du 9 juin maintient les ministres à leur poste malgré leur âge avancé

Un arrêté du chef de l’État du 09 juin 2017 rend officiel le maintien dans la fonction publique de ces hauts magistrats frappés par l’âge de départ à la retraite.

Le premier ministre Philémon Yang, le ministre d’Etat, ministre de la Justice garde des Sceaux Laurent Esso (75 ans), le directeur Général de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) Adolphe Moudiki (79 ans), bénéficient avec d’une rallonge qui s’étend jusqu’en 2019. C’est un arrêté du président de la République Paul Biya, signé le 9 juin dernier qui maintient également d’autres magistrats de haut rang en poste, l’âge de départ en retraite pour ce corps étant de 65 ans.

Pour le journal Baromètre Communautaire paru le 28 juillet 2017, le président de la République reste ?dèle à sa logique qui voudrait que la retraite n’ait un sens que pour certains. D’autres édiles devraient aussi «faire valoir leurs droits à la retraite», selon la formule consacrée.

Parmi les plus connus, indique le journal, «le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone. A l’instar de cet homme d’une soixantaine d’années, Jean Foumane Akame 80 ans, magistrat hors hiérarchie, Bah Oumarou Sanda, ambassadeur du Cameroun au Tchad depuis 2008, Florence Rita Arrey 71 ans, première femme camerounaise á présider une Cour d’appel au Cameroun.

Par ailleurs, l’arrêté du président de la République laisse constater que depuis 2015, certains juges devraient être exclus des listes de la fonction publique. Mais, l’acte pris par le chef de l’Etat au mois de juin dernier leur octroie o?ciellement 4 années supplémentaires», peut-on lire.

Les magistrats hors hiérarchie Ateba Ombala Marc; Manga Moukouri; et Ayuck Lucy épouse Asuagbor, bénéficient de cette rallonge. Baromètre Communautaire souligne que d’autres par contre, sont souvent moins âgés, mais sont mis à la retraite illico presto. Une pratique qui ne se limite pas au seul corps des magistrats et qui serait à l’origine de nombreuses frustrations dans la fonction publique.