• Le système informatique a connu des failles

• Des clients ont souscrit à des forfaits

• Ils s’exposent à la loi

Dans la journée du 10 février, la filiale camerounaise de l’opérateur télécoms français Orange a subi une faille. Les conséquences de ce que certains qualifient de « faille informatique ». Un long code largement partagé par les internautes a permis à ses abonnés de recharger leurs forfaits datas par tranche de 25 000 F.Cfa a fuité sur les réseaux sociaux, ce qui a entrainé une ruée générale. Ce que les utilisateurs ne savent pas, c’est qu’ils s’exposent à des poursuites. « J' ai appris tout à l' heure qu' une faille chez Orange a permis aux gens de charger les mégas à fond. La réaction de mes concitoyens me montre une fois de plus qu’une éducation dans la tech est plus que nécessaire », commente un avocat. Selon cet avocat, « c’est complètement Illégal d’utiliser une faille dans un système pour se procurer des services qui ne sont normalement pas accessible. Donc si vous avez chargé des mégas par un code qu’Orange juge n’est pas légal d’utiliser, vous vous exposez à des poursuites.Vu que la recharge se passe par un code spécifique c' est assez facile de reprendre ces mégas. Même si vous changez de puce car Orange surement conserve l' IMEI du phone. Donc va falloir changer de phone. Tout cela pour quelques Gigabyte », conclut-il.

Il faut noter qu’après cette fuite l’opérateur a tenu de faire un communiqué. « Un incident survenu dans la journée du 10 février a occasionné des souscriptions anormales à des offres et des services générant des perturbations sur notre réseau.

A la suite de l’intervention fructueuse de nos techniciens Orange Cameroun informe son aimable clientèle du retour à la normale et l’invite à continuer à bénéficier de ses services en toute sérénité sur les plateformes habituelles
Orange Cameroun ne procède pas et ne procèdera à aucun prélèvement sur le compte principal (crédit téléphonique) ou sur le compte orange money de ses clients contrairement aux affirmations contenues dans un faux communiqué ayant circulé sur les réseaux sociaux », a écrit Orange Cameroun.