Les messages de condoléances fusent de partout à l'endroit du professeur Claude Abé, depuis que ce dernier a perdu son enfant, après une courte maladie.

Quelques mois après s'être attiré la foudre d'une frange partie des Camerounais pour des propos jugés tribalistes, le Prof Claude Abe, perd son fils, âgé de 18 ans. Grande est la douleur de l'universitaire, mais aussi des Camerounais, y compris ceux qui avaient violement critiqué le professeur de sociologie.

"Le professeur Claude Abé a perdu son fils âgé de 18 ans il y a 2 jours.
Contrairement à lui, nous n'allons pas verser dans la haine et la détestation
C'est dur pour un parent d'enterrer son enfant. Nous lui adressons nos condoléances les plus attristées…", écrit Sandy Boston, membre très active et très virulente de la BAS à Paris.

Mais Sandy n'a pas pu s'empêcher de rappeler la dernière polémique créée par les propos de Claude Abé sur Vision4.

"...Espérons que cette épreuve qui peut arriver à tout être humain quelque soit son origine, va assagir notre professeur en sociologie, et le faire voir tous les êtres humains comme égaux devant la nature", ajoute t-elle.

Le Pr Claude Abe a récemment été l'objet de vives controverses suite à des propos jugés "ethnicistes" lors d'une émission télévisée sur la chaîne Vision 4 au Cameroun. Lors de cette émission, il a évoqué une réforme foncière et a exprimé l'idée que chacun devrait retourner chez soi et que des décisions républicaines devraient être prises en ce sens.

Ces propos, même s'ils étaient exprimés de manière elliptique, ont suscité de vives réactions. Certains les ont qualifiés d'"ethnicistes" ou de tribalistes, les considérant comme une stigmatisation ethnique.