Sentiments d'amertume et de frustration concernant l'absence d'aide et de soutien du gouvernement camerounais envers les citoyens talentueux et ceux de la diaspora.

Dans une récente sortie, Jean Crépin Nyamsi met en lumière le paradoxe de voir des citoyens camerounais réussir à l'étranger sans soutien gouvernemental, alors que les défis persistants sont souvent tolérés ou acceptés au Cameroun.

Il souligne également la différence de perception entre les citoyens de la diaspora, qualifiés de "bailleurs de la nationalité camerounaise," et ceux vivant au Cameroun, décrits comme des "locataires" de cette nationalité.

« Nous soutenons des thèses avec les mentions très honorables et félicitations de jury à l'unanimité avec autorisation de publication.

Nous sommes reconnus dans les meilleures universités du monde. Tout ceci sans une petite aide du gouvernement camerounais.

Ils prennent la route pour mourir dans le désert et deviennent subitement des légendes dans le monde. Tout ceci sans une petite aide du gouvernement.

Le Cameroun est vraiment un mystère. Les bourses existent dans tous les pays du monde sauf au Cameroun et le camerounais est toujours prompt à soutenir malheureusement son pays.

C'est l'amour de la nationalité ou la punition d'une nationalité?

Comment comprendre que les camerounais qui ont explosé leur talent dans le monde n'ont jamais et jamais bénéficié une aide du Cameroun.

Nous avons vraiment l'amour pour notre pays. Il faut l'avouer sans langues de bois, les camerounais de l'étranger sont les vrais bailleurs de la nationalité camerounaise.

Les autres qui vivent au Cameroun sont locataires de notre nationalité. Tu ne peux pas souffrir ainsi et dormir tous les jours sans mot dire.

Le courant est coupé, ils acceptent
L'eau ne coule pas, ils s'alignent pour payer la facture
Il n'ya pas de goudron, ils disent qu'ils ne sont pas nés avec.
Tu critiques un fait, ils te demandent de rentrer au Cameroun le faire.

Les bailleurs de la nationalité camerounaise donnent le tempo et les locataires imposent le rythme.

Au Cameroun, le locataire chasse le bailleur et ça n'ira pas quelque part.

Nous irons aux élections en 2025 et l'opposition me regarde comme si nous étions des adversaires », lit-on dans la publication de Jean Crépin Nyamsi.