Plusieurs activistes, bloggeurs et leaders d'opinion camerounais se sont déchaînés sur l'ancien boxeur congolais, Zack Mwekassa, après ses propos insultants à propos du Cameroun et des Camerounais.

L'analyste politique, Wilfried Ekanga s'est aussi jeté dans la danse. Dans une publication faite sur sa page Facebook, il a dit en trois points, ce qu'il pense de Zack Mwekassa.


"1) À quoi reconnaît-on un pauvre ? Il se prend toujours en photo au bord d'une piscine. Sur trois photos qu'il va mettre en ligne, deux le montrent devant, dans, ou près d'une piscine.

Le message boiteux qu'il envoie ici est alors : «Regardez, je vis bien ! Regardez-moi ! Enviez-moi ! Je vous en supplie, soyez jaloux de ma richesse !»
Comme cet enfant à l'école maternelle qui exhibe son Nième jouet inutile, pour susciter l'admiration des camarades.

Car un pauvre est une personne qui a besoin qu'on pense qu'elle est riche.
La piscine, le jacuzzi, le bord de mer. Tout ça, au fond, ce n'est que de l'eau.
Or de l'eau, justement, il y en a partout sur Terre. 71% de la surface du globe terrestre, c'est de l'eau !

Et donc, seule la vanité se vante d'être au bord de l'eau. D'ailleurs à force de rester à moitié nu au bord de l'eau, les neurones aussi finissent par être trempés ; on obtient alors un individu au cerveau liquide.

2) À quoi reconnaît-on un cerveau liquide ? C'est celui qui s'invente des ennemis. Qui se fabrique des conflits, comme un irréfléchi. Qui s'attaque bêtement à ceux qui ne sont responsables d'aucun de ses soucis. C'est un individu aux journées trop longues, et qui ne sait comment les remplir. Ainsi, pour meubler l'ennui, il se crée des obstacles sans raison. Il engage des adversités face auxquelles il ne pourra jamais tenir.
La dissonance cognitive ; la déserrance mentale. Ou comment se compliquer la vie en 10 leçons.

Allez donc dire à ZACKOUGLA (la contrefaçon rwandaise) que le Cameroun, en tant que pays, est une merveille mondiale. Sa diversité linguistique, culinaire, culturelle, géologique, ses génies dans les sciences et techniques, la médecine, et ses légendes planétaires dans le sport, la littérature, la musique, font du pays de Mongo Bêti, de Richard Bona et de Francis Ngannou, un cas unique au sud du Sahara.

Dites-lui que le peuple camerounais est un diamant brut qui ne demande qu'à être taillé. Le seul fléau du Cameroun s'appelle Paul Biya, sarcophage ambulant à la tête d'un Gang de faussaires qui a pris le pays en otage depuis 42 ans. Ce qui signifie qu'il nous suffit de remplacer la locomotive pour que le train retrouve les rails.

D'ailleurs bientôt, la tête sera changée, et tous ces talents profiteront véritablement à la Nation.

Il est donc aussi inutile qu'absurde de préciser qu'on en a « rien à foutre des Camerounais ». Car il est évident que les Camerounais n'en ont rien à foutre de ZACKOUGLA (la version frelatée). D'ailleurs les Camerounais n'ont rien à foutre du fait que Zackougla n'ait rien à foutre des Camerounais.
La bêtise pousse l'homme aux actes inutiles, quand la sagesse s'exprime uniquement lorsque c'est nécessaire.

3) À quoi reconnaît-on un homme sage ? Il s'attaque aux nœuds qu'il est capable de défaire. L'insensé répond aux questions qu'on ne lui a pas posées, donne des avis qu'on ne lui a pas demandés, et déteste ceux qui ne réclament pas son amour.
Il existe un seul être sur Terre capable de s'attaquer aux Camerounais et de supporter le retour ; c'est le Camerounais lui-même.

Si le sang de Um Nyobe ne coule pas dans tes veines, tu finiras brisé en mille morceaux ; car la riposte sera massive et foudroyante !
Voilà le seul, l'unique conseil à tous les Zackougla du futur ; à tous les Zack Mbras-Cassés de demain".

En attendant, cher frère, comme le dirait un célèbre philosophe romain (Georges Gilbert Baongla): « L'histoire que tu as engagée là, ça va te dépasser.»
Ça te dépasse même déjà.

Tu as dit que tu pouvais avaler une noix de coco en entier, oubliant qu'à un moment donné, il faudra bien qu'elle ressorte.
Or on sait que l'entrée n'est pas la sortie !"