Selon le professeur Claude Abe, toutes les personnes qui ne sont pas de sa tribut (Ekang) qui sont à Yaoundé, doivent rentrer chez eux.
En d'autres termes, le sociologue qui était invité de l'émission Club d'Elites de ce dimanche 16 avril, trouve que les Sawas, les nordistes et les Bamilékés qui sont propriétaires de terrains et hommes d'affaires vivant à Yaoundé, doivent rentrer chez eux et y vivre.
"La République devra passer par la réforme foncière. Chacun devra rentrer chez lui. Il ne faut pas rester sur ce principe de République pour envahir les gens dans leurs villages", a déclaré Claude Abe.
Cette déclaration a été faite, en même temps que plusieurs autre dans l'émission que voici.
Ce n'est pas la première sortie de Claude Abe qui a été traitée de tribaliste sur la toile.
"Visiblement la logique de Claude Abé c'est tout pour nous et rien pour les autres quitte à ce que cela provoque une autre guerre comme au noso. Sinon en quel terme s'exprime donc son sens de la justice dans un pays tribalisé à outrance et où certaines communautés sont pratiquement exclues des cercles de décision et des postes importants ? Tout sociologue de son état, il est incapable de lire la société en dehors du prisme du tribalisme. A cet égard, je vous faisait lire il y a 2 ou 3 jours les propos tribalistes du même Claude Abé tenu sur le plateau de vision4 en janvier dernier. Mais quelle misère morale ? Quel Cameroun voulons nous construire avec des gens comme Claude Abé et cette mentalité rétrograde ? Cette sortie de Claude Abé encore disponible sur sa page montre simplement que cet homme est un tribalistes de la pire des espèces. Sa présence comme enseignant à l'université Catholique à de quoi inquiéter les chrétiens. Car les vrais Chrétiens doivent se demander si le tribalisme est compatibles avec les valeurs du Catholicisme. En même temps on aimerait savoir ce qu'en pensent les responsables de l'université Catholique", s'était indigné Arlette Framboise Doumbé Ding à propos de l'enseignant il y a quelques mois.