Entre autres raisons évoquées, l’insuffisance de la publicité autour de la compétition et le manque d'intérêt autour de cette fête sportive.
Le championnat d'Afrique des nations (CHAN) de volleyball féminin 2023 se déroule depuis le 16 août dernier à Yaoundé. Cette compétition qui va s’achever le 26 août prochain présente deux poules de six équipes chacune avec trois matchs par jour et par poule. Mais la compétition n’attire pas beaucoup de monde.

Malgré la volonté des organisateurs du tournoi de proposer des pelouses praticables, des affiches alléchantes on constate que les gradins sonnent creux. Les rencontres offrent une image contrastée, qui ne laisse pas les autorités camerounaises indifférentes. Outre la mobilisation exceptionnelle du match d'ouverture du 16 août 2023 qui a mis aux prises le pays organisateur, le Cameroun face au Burundi, l'absence du public est remarquable sur les différents sites. Certains accusent l’insuffisance de publicité autour de la compétition.

Dans la ville de Yaoundé, on ne remarque presque pas de panneaux publicitaires dans les grands carrefours. Pour d’autres, il s’agit d’un manque d’amour, d'intérêt, autour de cette fête sportive. Ces derniers restes vides. La rencontre qui sauve la face est celle du Cameroun à la deuxième journée du tournoi. Plusieurs Camerounais ne savent pas que le Cameroun accueille un tel événement. Et pourtant, à l’occasion d’autres événements sportifs organisés par le pays de Paul Biya, l’ambiance était différente.

L’on se souvient de l’ambiance bouillante dans les stades lors de la récente Coupe d’Afrique des nations de football, en 2022. «La faute au déblocage tardif des fonds dédiés à cette compétition», regrette un membre de la commission communication de la Fédération camerounaise de volley (Fécavolley).

Les querelles électorales s’étant invitées à l’arène internationale. En effet, le sempiternel problème autour de la présidence de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) a joué sa partition. Julien Serge Abouem continuant de contester à Bello Bourdanne la légitimité à la tête de la fédération. Les instances internationales ont tranché pour le second, mais Abouem refuse de capituler