• Le TAS scelle le sort de la Fecafoot
• Abdouraman Hamadou ne jubile pas
• Il vient de perdre un precieux moyen de pression
La bataille à la Fecafoot pourrait s’achever plus tôt que prévu. Alors que le camp des frondeurs mené par Abdouraman Hamadou se prépare à relancer la « bataille judiciaire » après l’échec des négociations avec Samuel Eto’o, le tribunal arbitral du Sport (TAS) vient de surprendre tous les protagonistes de la crise en rejetant avant même son étude au fond, le recours introduit par la Fecafoot pour sauver l’Assemblée générale qui a modifié les textes de la Fecafoot et organisé les élections remportées par Samuel Eto’o.
Cette décision au lieu de réjouir le camp des frondeurs, le place dans une situation inconfortable. Abdouraman Hamadou et siens viennent de perdre le seul moyen de pression qu’ils avaient sur Samuel Eto’o. Les frondeurs auraient demandé une importante somme d’argent à l’ancien international camerounais devenu le patron du football national.
« Abdouramane lui-même qui n’arrive pas à célébrer cette décision du 04 février 2022 puisque cela lui enlève son principal fonds de commerce et surtout outil de négociation, et par ricochet lui ôte tout espoir de percevoir un énorme pactole de SEF comme il l’exigeait dans leurs négociations opaques ! Voilà pourquoi depuis que ce document circule, tous les « grands » journalistes, communicateurs et autres « lanceurs d’alerte » qui perçoivent de l’argent chez SEF n’arrivent pas à le publier ! », explique le politologue Moussa Njoya .
Il révèle également que les déboires judiciaires de l’actuelle Fecafoot se sont multipliés avec les licenciements effectués par Samuel Eto’o depuis son arrivée. Les principaux juristes qui maitrisaient les affaires pendantes devant différentes juridictions ont purement et simplement été remerciés par Eto’o.
« Pire encore, il va engager une chasse aux sorcières en chassant manu militari le chef du département des affaires juridiques, Albert Ayomba, et surtout en resiliant le contrat de l’avocat de la Fecafoot, Antonio Rigozzi, qui est par ailleurs avocat de la FIFA et l’un des juristes fondateurs du TAS, et qui allait de victoire en victoire ces derniers temps. Bref, tous ceux qui maîtrisaient les dossiers en cours ont été chassés pour récompenser les copains, et surtout les frères du village », explique-t-il.