Mme Chantal Biya est Ambassadrice de Bonne Volonté de l’UNESCO pour l’éducation et l’inclusion sociale depuis le 14 novembre 2008.

Cette distinction à elle remise par l’ancien directeur général de l’UNESCO, KoïchiroMatsuura, apparait à plusieurs égards comme le couronnement de l’engagement de la Première Dame au service des idéaux de cette institution créée pour promouvoir l a paix, l’éducation, la science et la culture entre les Nations et les peuples, et plus particulièrement son engagement social et l’épanouissement de l’Homme au Cameroun et en Afrique.

Sans être exhaustif, il est éclairant de montrer quelques actions qui illustrent cet engagement. Il en est ainsi de la création de la Chaire UNESCO à l’université de Buéa en 2008.

Mme Chantal Biya a soutenu en 2009 la production d’un ouvrage intitulé « Sale gosse », consacré à la lutte contre la maltraitance des enfants dans le monde. Au cours de l’année 2010, la Première Dame publie l’ouvrage éducatif intitulé « Le chemin parcouru ». Cet ouvrage permet à la jeunesse camerounaise d’avoir une lecture des grandes étapes, souvent méconnues, de l’histoire du Cameroun. Une contribution significative de Chantal Biya à la célébration des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification du Cameroun.

Mme Chantal Biya a aussi produit 10.000 coffrets d’un jeu de cartes intitulé « Tous citoyens ». Les thèmes du jeu portent sur l’histoire du Cameroun, les valeurs et les symboles de la République, l’organisation de la vie sociale, le respect mutuel, celui des autres et de leurs différences, la protection de l’environnement…Ce jeu permet aux jeunes de se divertir, de s’amuser utilement en apprenant.

Il a donné lieu à une campagne de citoyenneté à l’occasion de la célébration de la 49 e édition de la fête nationale de la Jeunesse du 1er au 8 février 2015 à Yaoundé, sous le patronage de la Première Dame. Mme Chantal Biya est aussi marraine nationale de l’ « opération MIJEF 2035 ». Avec le soutien de l’Institut Africain d’Informatique, ce programme vise à former un million de jeunes, femmes et enfants à l’utilisation de l’outil informatique et de l’internet d’ici à 2035. Il rentre ainsi dans les objectifs éducatifs et culturels de l’UNESCO.

Toujours au Cameroun, l’UNESCO et le Centre international de référence Chantal Biya (CICRCB) entretiennent d’étroites relations fructueuses. Le centre international de référence Chantal Biya pour la recherche et la prise en charge du VIH/SIDA est un fleuron de cette coopération.

L’UNESCO se trouve au rang des institutions ayant œuvré à la création du CIRCB à travers le projet Families First Africa, dont la finalité est la mise sur pied d’un vaccin thérapeutique contre le VIH/SIDA. Le centre de documentation et de communication du CIRCB a bénéficié de l’appui du bureau de l’UNESCO au Cameroun. L’UNESCO est aussi partenaire du CIRCB aux côtés du ministère de l’Education de base et du ministère des Postes et Télécommunications dans le cadre du projet de sensibilisation nationale sur la lutte contre les IST/VIH/SIDA en milieu scolaire.

L’action de Mme Chantal Biya va au-delà des frontières nationales. Ainsi par exemple en 2012, elle a soutenu un programme de formation de jeunes filles au Burundi.