Actualités of Wednesday, 20 December 2017

Source: journalducameroun.com

Chantal Roger Tuile interdit d’exercer le journalisme au Cameroun

La décision émane du Conseil national de la Communication, qui a sanctionné plusieurs autres journal La décision émane du Conseil national de la Communication, qui a sanctionné plusieurs autres journal

La décision émane du Conseil national de la Communication, qui a sanctionné plusieurs autres journalistes, directeurs de publication et des organes de presse.

Chantal Roger Tuile est interdit d’exercer la profession de journaliste au Cameroun. Cette sanction fait partie de celles prises par le Conseil national de la communication le mardi 19 décembre dernier. Le directeur de publication de la Tribune de l’Est économie, paie ainsi les frais de ses démêlés dans l’affaire des salaires des DG, ainsi que ses déboires avec Mekulu Mvondo Akame, le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Une nouvelle sanction pour Chantal Roger Tuile qui avait déjà écopé d’une suspension de trois mois.

Au sein de la chaîne Vision 4, cinq journalistes ont été frappés par le Cnc. Sidoine Monkam écope d’une suspension de deux mois, en raison du reportage- diffusé le 15 novembre 2017- jugé peu déontologique qu’elle avait signé sur Vincent Sosthène Fouda. Ernest Obama et Jean Jacques Ze ont reçu la même sanction pour les mêmes motifs.

Parfait Ayissi Etoa, journaliste, également employé à Vision 4, écope d’un mois de suspension à la suite de la plainte d’un collectif d’avocats.

Ceux-ci reprochent au journaliste, des propos malveillants qu’il aurait tenu au cours de l’émission Tour d’horizon, et qui tendaient à décrédibiliser leur profession ; ladite émission a aussi été suspendue pour la même période, tout comme le patron du groupe L’Anecdote, Belinga Amougou, suspendu d’exercice de toute ses fonctions de directeur de publication pour une durée deux mois.

Pour le reste, on note que le ministre Paul Elung Che, a eu gain de cause dans sa plainte contre le journal Le Pélican, qu’il accusait d’avoir publié « des déclarations non fondées se rapportant à des malversations« , du temps où il était directeur général de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures. Le Pélican et son directeur de publication ont été suspendus pour une durée de trois mois.