Charles Atangana Manda était invité sur le plateau du programme « Club d’Elites »sur la chaine de télévision Vision 4 ce dimanche 04 janvier 2018.
Au sujet de la rumeur sur la mort du président de la république qui a ébranlé la toile en fin de semaine passée, le directeur de l’observatoire des médias au Mincom ne s’est pas laisser distraire. Selon lui, ce sont des personnes tapis dans l’ombre qui croient que pour prendre le pouvoir, il faut d’abord tuer le président de la république qui seraient à l’origine de cette rumeur.
« Définitivement, certains pensent que pour prendre le pouvoir à Yaoundé ils doivent tuer tout le monde sur le passage en commençant par celui qui porte le Cameroun…C’est n’est pas ça la démocratie » , précise-t-il.
Pour ce spécialiste de la sémiotique du politique, toute cette cristallisation de la haine contre le Cameroun vise manifestement celui qui porte le Cameroun.
Il rassure que le président se « porte très bien » et est entrain de préparer une sortie pour les jours qui suivent.
« Le président Paul Biya est assurément entrain de préparer sa communication républicaine avec la jeunesse dans le cadre de l’adresse à la nation le 10 février 2018 », laisse-t-il entendre.
Ce chef traditionnel et défenseur acharné du régime du renouveau soutient que rien nepourra « perturber » le président de la république qui a reçu mandat du peuple et qui travaille avec « acharnement ».
« Le président Paul Biya ira jusqu’au bout de son mandat », ajoute-t-il.
Atangana Manda pour finir convoque une « sagesse de la conscience camerounaise » et précise que « Ceux qui veulent tuer le chef de l’Etat pour qu’il ne soit pas candidat à l’élection de 2018, sont du mauvais sens de l’histoire ».
Pour mémoire, en 2004, le président de république avait déjà été annoncé pour mort alors qu’il était en visite privée à Genève en Suisse. Dès sa descente d’avion à Yaoundé, au président de la république de déclarer presque de façon laconique. « J’étais en visite privée en Europe. J’ai appris comme tout le monde que j'étais mort. Il paraît qu'il y en a qui s'intéressent à mes funérailles. Eh bien, dites-leur que je leur donne rendez-vous dans une vingtaine d'années »