Actualités of Sunday, 5 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Chassé de Vision 4, Valère Bessala rebondit à Canal 2 et traite le Premier ministre de 'faible'

Valère Bessala, le président du parti Jouvence a fait son grand retour. Valère Bessala, le président du parti Jouvence a fait son grand retour.

Valère Bessala : « le président de la République a nommé en 2019 un Premier ministre faible mais intelligent ». Ce sont les propos du président du parti Jouvence sur ce dimanche 5 juin 2022, dans l’émission Canal Presse, diffusée sur les antennes de Canala 2 International, une télévision privée émettant depuis Douala, la capitale politique du Cameroun.

Deux semaines après son absence sur le plateau de l’émission Club d’Elites sur Vision 4, la télévision de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, Valère Bessala, le président du parti Jouvence a fait son grand retour.

Tout comme dans l’émission Club d’Elites sur Vision 4, une télévision privée émettant depuis Yaoundé au Cameroun où la question des « hautes instructions » était au cœur de l’émission, Valère Bessala s'est prêté au jeu d'y répondre.

Prenant en exemple les hautes instructions de Paul Biya données par Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la présidence de la République aux ministres en lieu et place du premier ministre chef du gouvernement, l’administrateur civil demande aux camerounais de ne pas sous-estimé l’intelligence de l’actuel locataire de l’immeuble étoile.

« Le président de la République a nommé en 2019 un Premier ministre faible mais intelligent. Je vous rappelle que monsieur Joseph Dion Ngute a passé vingt ans au MINREX comme ministre délégué. Il a eu comme patron son actuel ministre de la justice, et en 2018 il a connu comme patron ce secrétaire général (Ferdinand Ngoh Ngoh) », a indiqué Valère Bessala dans l’émission Canal Presse sur Canal 2 International.

La faiblesse du premier ministre ici semble ne pas un terme péjoratif mais plus de malice. Valère Bessala s'est aussi exprimé sur l'affaire Glencore.

L’homme politique demande d’être prudent. Il s’agirait selon lui, d’un chantage orchestré par les américains pour dompter le pétrole camerounais. « Je pense qu’à travers cette affaire Glencore, ce sont les États-Unis qui veulent faire du chantage au Cameroun, pour intégrer notre marché pétrolier national », a-t-il indiqué dans Canal Presse.