Invisible sur les plateaux de Vison4 depuis plusieurs semaines qu'il avait critiqué le Zomloa Amougou Bélinga dans le cadre de l'affaire l'opposant au fisc, Valère Bessala a décidé de dire tout ce qui s'est passé.
Dans une interview qu'il a accordée à Médiatudecmr, l'analyste et acteur politique a décidé de faire une sortie, afin de mettre fin aux polémiques nées de sa prise de parole il y a quelques semaines sur Vision4.
"Je n’ai jamais été consultant de ce média encore moins de ce programme dominical. Juste un invité. Un simple invité. Ma permanence aura peut-être été dû, d’une part à une préférence du présentateur pour moi, et d’autre part, au capital sympathie que j’ai dû engranger auprès des publics de ce programme. Si je ne m’en tiens qu’aux messages des nombreux internautes, followers et téléspectateurs...Cette chaîne était au plus bas de sa forme. Compte tenu des turbulences qu’elle traversait avec l’illustre ainé qui en est le promoteur, dans ce que certains ont appelé « Vision 4 Gate », très peu de leaders d’opinion manifestaient l’envie ou le désir d’y aller. J’ai dû par sympathie et sur l’insistance de ce jeune et talentueux présentateur, accepter d’y aller mouiller le maillot", déclare d'emblée l'analyste.
"J’ai dit à mon grand frère PDG du Groupe L’Anecdote ce que j’avais à lui dire ; et en toute honnêteté et franchise. C’est un adulte, un brillant sujet de cette République, un grand monsieur, un homme d’une élévation que je respecte. S’il ne m’a pas saisi à chaud au moment où je m’exprimais, il m’a déjà certainement compris aujourd’hui, avec un peu de recul. Qui mieux que lui est bien placé pour savoir et comprendre comment ça marche derrière les rideaux du pouvoir au Cameroun ?", explique t-il.
Ci-dessous, quelques déclarations de Valère Bessala choisies pour vous:
"Les internautes ont leur ressenti. Ils ont leurs impressions qui sont d’ailleurs les meilleures. D’ailleurs qui mieux que celui qui nous regarde derrière son petit écran, peut voir, lire et soupeser la vérité ou l’honnêteté, le mensonge ou la fourberie de ceux qui croisent le fer de la parole et du verbe sur un plateau de télévision ? Si donc les internautes et les téléspectateurs ont eu ce ressenti, c’est bien leur position. Et je la respecte. Figurez-vous que je ne peux être à la fenêtre et me voir en même temps passer dans la rue. Mais pour ceux qui pensent que c’est parce-que j’aurai été »très critique » envers L’aîné, PDG et promoteur de cette Chaîne, je dois aussi dire que je respecte leur position. Pour ce qui me concerne, je crois qu’il y a eu beaucoup de malentendus pendant et après l’émission de ce dimanche-là. Le petit bonhomme que je suis ne connait pas la méchanceté. Personne ne peut m’utiliser pour faire du mal à qui que ce soit".
"La méchanceté, j’en ai connu dans ma vie comme dans ma petite carrière administrative. Je la subis encore jusqu’à ce jour. Je n’ai jamais rendu de coups. Je n’ai pas le temps de ce genre de bassesses. Et donc, nul ne peut m’amener à faire du mal à qui que ce soit, même lorsque j’aurai de bonnes raisons de le faire. J’ai toujours laissé le soin à d’autres forces supérieures à mes capacités, de me venger. J’aurais pu être sur n’importe quel plateau d’une autre chaîne d’un tout autre ainé, que j’aurais toujours eu la même attitude de vérité et de franchise. Cela aurait même pu être l’aîné PDG au menu d’une autre chaîne de télévision, que j’aurais eu la même réaction. Je ne suis pas un va-t-en-guerre. Je ne fais pas dans la provocation. Je ne mène que les combats qui valent la peine d’être menés. Quand c’est juste, je soutiens. Quand ce n’est pas juste, je ne soutiens pas. Mais dans un cas comme dans l’autre je le fais à la loyale".
Mon objectif est de fédérer la jeunesse camerounaise autour de notre avenir ; le leader que je suis doit donc, autant que mes petites forces me le permettent, incarner ces valeurs et ces vertus que la jeunesse camerounaise cherche en vain chez les leaders politiques auxquels elle ne croit plus. À cela, il faudrait ajouter que je n’ai pas le monopole de l’honnêteté et de la loyauté. Je ne sors pas de chez moi pour me faire des ennemis. Les seules cibles de mon combat politique, sont ces personnes qui rament à contre-courant des intérêts du Cameroun, de la Jeunesse Camerounaise et de la postérité. Ma façon à moi d’aider quelqu’un, c’est de lui dire la vérité. C’est de lui donner des conseils. Quand on n’a aucune sympathie ni aucune estime pour quelqu’un, on ne lui dit pas la vérité. On ne lui prodigue pas de conseils...".