La haine envers les bamilékés grandit au Cameroun
Le tribalisme gagne énormément de terrain dans le pays, avec des sentiments hostiles semés dans le cœur des individus par des personnalités publiques. Quelques-unes d’entre elles qui sont régulièrement citées sur la place publique sont l’économiste Dieudonné Essomba et le professeur de sociologie Claude Abe. Et ces deux-là ne font manifestement rien pour éteindre le feu.
Et à en croire le journaliste Rémy Ngono, Claude Abe et Dieudonné Essomba ne sont pas les seuls à nourrir la guerre tribale au Cameroun. Il y a également d’autres personnalités publiques qui attise les affrontements entre les différents clans, notamment la haine développée envers les bamilékés.
Le tribalisme, s’il faut le définir, est un mode d'organisation discriminatoire basé sur le sentiment d'appartenance, à un lieu, à un groupe, et par conséquent les autres groupes n’ont pas réellement d’importance dans la vie sociale.
C’est une attitude condamnable parce qu’elle met en péril le vivre-ensemble et à très rude épreuve les politiques de développement durable de tout pays. Ce n’est pas Rémy Ngono qui va dire le contraire.
Il a titré sa vidéo « la liste des ministres, évêques, universitaires commanditaires de la chasse des bamilékés et... ». Dans celle-ci, l’homme de média fait beaucoup de révélations.