Actualités of Friday, 28 June 2024

Source: www.camerounweb.com

Clan Eto'o : sans autres issues, les excuses publiques ont commencé

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Prinz Mandeng, comme il se fait appeler sur les réseaux sociaux, est l’un des individus, visiblement fan et soutien inconditionnel de Samuel Eto'o Fils, qui avait l’air de se réjouir du décès de l’ancien joueur de l’équipe nationale Landry N'guemo. Très rapidement, des personnes ayant des bras longs ont mis en marche un plan pour le punir et le montrer qu’on ne se réjouit pas du malheur d’une famille.

Jorel Zang en fait partie. Il a fait une mise au point sur les réseaux sociaux que voici : « Comme je vous l'annonçais ce matin, Prinz Mandeng est venu dans mon inbox présenter des excuses pour sa sortie d'hier. Aussi, il a présenté des excuses sur différents posts sur ma page.

Je ne vais donc pas mentir mes légendes, j'avais déjà activé mes leviers pour qu'il perde son emploi et ce, aujourd'hui même. À la fin de la journée, on allait lui remettre simplement sa lettre de licenciement et sans préavis, car son cas était déjà arrivé très loin.

Est-ce donc pourquoi il est venu s'excuser dans mon inbox, je ne saurais le dire. Qu'il soit sincère ou pas dans sa démarche, je ne vais pas perdre de mon temps à essayer de le savoir. C'est Dieu qui sonde nos cœurs et qui peut s'assurer de notre sincérité ou non et qui nous jugera en fonction.

Je lui ai demandé de faire des excuses publiques sur sa page et il l'a fait. Je lui ai demandé également de débloquer son compte afin de pouvoir accepter que les uns et les autres lui disent ce qu'ils ont pensé de sa sortie et il a déverrouillé son compte.

Je prends donc cela comme un geste de "paix" et de "mea culpa" de sa part à l'endroit de tous les Camerounais qui ont été choqués par sa sortie et comme je lui ai dit très clairement, le pardon n'est pas l'oubli en ce qui me concerne. Je l'ai donc invité à éviter de tels dérapages à l'avenir et surtout de réfléchir aux conséquences désastreuses du fanatisme pour soi-même.

J'ai donc stoppé la "procédure" à son endroit car je ne saurais prêcher la tolérance et faire renvoyer une personne de son travail d'autant plus que ce n'est pas évident au Cameroun d'en trouver. J'avais le choix de vraiment détruire sa carrière aujourd'hui, mais je ne le ferais pas, car ce n'est pas dans mon éducation, mais il a tout intérêt à revoir son discours.

Qu'il sache donc qu'il est observé de très près désormais. J'en profite pour dire ceci aux fanatiques, vos actes et vos paroles vont toujours se retourner contre vous. Ayons des limites même sur Facebook et surtout face à la mort », conclut-il.