Le membre du Comité central du RDPC établi à Douala a estimé qu’Armand Okol n’était plus en train de débattre mais d’insulter le chef de l’Etat camerounais.
La tension à son comble sur le plateau de l’émission « 7 hebdo » (STV) le dimanche 11 Février 2018. Outré par la tonalité et la longueur d’une analyse de l’autre invité Armand Okol (Mouvement 11 millions de citoyens) qui décortiquait le discours de Paul Biya à la jeunesse Hervé Nkom du RDPC a menacé de quitter le plateau. Alors que l’ancien journaliste de LTM TV s’exprimait, le célèbre banquier s’ mis à protester. Réponse du berger à la bergère : « vous n’êtes pas le patron ici monsieur Hervé Nkom vous ne vous appelez pas monsieur Mukete ». Hervé Nkom ne démord pas et lance : « Si vous continuez comme ça je me lève. Je vous dis une chose : débat oui mais si vous attaquez la personne physique du président et que vous nous amenez sur les sujets qui n’ont plus rien à enrichir dans la compréhension dans un débat politique je me lève et je m’en vais j’ai autre chose à faire de mon dimanche que de venir à ce genre de spectacle. Et moi je parle 5 minutes monsieur parle 20 minutes pour insulter le président ? » L’ancien président de Dynamo de Douala ne mettra pas sa menace à exécution. Il va rester poursuivre le débat après que la présentatrice Leila Reine Nganzeu l’eut assuré qu’il prendrait la parole le moment venu.
Voici une partie des propos tenus par Armand Okom et qui ont contribués à irriter Hervé Emmanuel Nkom : « On a vu un président très fatigué, un président qui cherche sa voie. Sincèrement, pour une fois dans ma vie, j’ai eu franchement pitié du président Biya qui est un homme de grand âge. Au Cameroun lorsqu’on a atteint l’âge de 85 ans on est un patriarche. Ca veut dire qu’on est une bibliothèque, c’est quelqu’un de respecté. J »ai vu un monsieur qui souffrait pendant très longtemps dans un discours décousu, incohérent, totalement superficiel. On a vaut l’impression d’écouter le secrétaire général des nations unies qui s’adressait au monde ! Quand vous parlez à un jeune de Batouri, de Kolofata, qu’est-ce qu’il en sait sincèrement ? (…) lorsqu’on dit adresse à la jeunesse le discours doit être orienté, il doit être digeste, fin, concret. Le chef de l’Etat d’hier s’adressait uniquement à la jeunesse élitiste qui a une idée de ce qui se passe dans le monde. Or la masse des jeunes au Cameroun se trouve dans les petits métiers, dans le sous- emploi »