Actualités of Monday, 17 April 2023

Source: www.camerounweb.com

'Claude Abe est tribaliste et suprématiste, cela se sait depuis longtemps'

Moussa Njoya Moussa Njoya

Les déclarations tribalistes du professeur Claude Abe continuent de susciter des réactions. Après André Luther Meka, c'est le tour de Moussa Njoya de donner son avis sur ces déclarations.

"Oui Claude Abe a mal fait… Il est tribaliste et suprématiste… Et cela se sait depuis longtemps ! Mais ce qu'il y a de curieux, quand N'zuimanto, à l'occasion d'un échange épistolaire portant sur le fonctionnement de la fonction publique camerounaise et qui n'a rien à voir avec ma communauté d'origine, fait une sortie dans laquelle au lieu de répondre aux arguments par moi avancés, traite les Bamoun de "serpent à deux têtes (c'est à dire des hypocrites), de "profanateurs de tombes et de momies" et le Noun de département plongé dans les ténèbres du sous-développement, comme si ces faits étaient l'exclusivité de cette tribu et de cette localité, je n'entends aucun de ces "influenceurs", journalistes, chroniqueurs et autres…. Alors qu'ils sont des lecteurs assidus de sa page ! Même pas le père Jésuite Lado Ludovic SJ qui a été si prompt à lancer une pétition pour la révocation de Claude Abe comme enseignant de l'UCAC !
Avec cette indignation sélective, ceux qui lancent des cris d'orfraie depuis hier, parce que cela concerne cette fois ci leur communauté, sont ils vraiment différents de Claude Abe et Cie ? Je ne le pense pas une seule seconde !", écrit le politologue Moussa Njoya.

"Chacun devra rentrer chez lui"

Selon le professeur Claude Abe, toutes les personnes qui ne sont pas de sa tribut (Ekang) qui sont à Yaoundé, doivent rentrer chez eux.

En d'autres termes, le sociologue qui était invité de l'émission Club d'Elites de ce dimanche 16 avril, trouve que les Sawas, les nordistes et les Bamilékés qui sont propriétaires de terrains et hommes d'affaires vivant à Yaoundé, doivent rentrer chez eux et y vivre.

"La République devra passer par la réforme foncière. Chacun devra rentrer chez lui. Il ne faut pas rester sur ce principe de République pour envahir les gens dans leurs villages", a déclaré Claude Abe.