• La situation est très inquiétante dans l’ambazonie

• La guerre tue les populations et détruit les ouvrages

• Les combattants ne montrent aucun signe de répit

Jusqu’à quand vont s’arrêter les affrontements meurtriers dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) au Cameroun. Cette question, tout le monde se la pose. Il n’y a plus un seul jour où l’on n’entend pas que l’armée a tué des combattants ou inversement. Depuis le début de la guerre, plus d’un millier de personnes sont déjà mortes et d’importantes infrastructures socio collectives sont saccagées.

Il y a quelques jours, la rédaction de CamerounWeb apprenait à ses lecteurs que « les tentatives d’appréhender les combattants séparatistes ou les tuer sont souvent soldées par des échecs, même si par moments, certaines têtes d’ambaboys tombent dans les mailles des filets. Il y a un temps, le journal Essingan a annoncé l’élimination de plusieurs combattants ambazoniens ».

Le journaliste Michel Biem Tong a prouvé que c’était faux. Les ambaboys en question sont bien là. L’homme de média a réussi à le prouver avec une vidéo dans laquelle on les voit en grand nombre, avec des armes de gros calibre en main.

Vendredi le 16 septembre 2022, Michel Biem Tong a encore mis en ligne des vidéos sur les réseaux sociaux. Il a écrit : « Dites aux Essingan que le calme est revenu dans le NOSO, l’armée a tout rasé et ceux qui sèment le bordel chez les Sawa du Sud-Ouest ce sont les be nguelefis du Nord-Ouest.

Seulement, le journaliste a ajouté des émoticônes qui laissent conclure qu’il ironise, autrement dit, il dit le contraire de ce qu’il pense réellement. Sur l’une des images, on peut voir des ambaboys cagoulés en train de s’adresser à la population.



Dans une autre vidéo, il y a des infrastructures qui brulent, avec une grosse fumée qui s’élève au ciel. C’est l’œuvre des Buea Arfs face aux militaires coloniaux à Ekona tôt ce matin. Michel Biem Tong donne souvent des informations à propos de la guerre dans le NOSO grâce à sa proximité avec les sources bien informées.