À la demande de la coordination régionale de Dynamique Citoyenne Littoral soutenue par le Fonds Canadien d’initiatives locales (FCIL), une dizaine d’Organisations de la Société Civile s’est réunie à Douala le 17 janvier 2017.
Entre autres, on peut citer: Un Monde à venir, les associations d’encadrement des démunis, Women’s Peace Initiatives, la Plateforme des handicapés du Cameroun, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), la centrale syndicale du secteur public, Article 55, l’association femmes et enfants, l’association de lutte contre les violences faites aux enfants, l’association des réfugiés sans frontières (ARSF), etc. Au cours de cet échange, il était question de savoir comment préparer, dès maintenant, les élections prochaines.
Quatre grands scrutins d’une importance capitale pour le devenir du Cameroun et dont la préparation a déjà commencé. Les Organisations de la Société Civile sont conscientes du calendrier lourd qui attend les citoyens en 2018, dans le cadre des élections présidentielles. Ainsi que des enjeux autour. C’est pourquoi «nous devons mettre les bouchées doubles. Ce qui passe par la promotion de la participation citoyenne des OSC au processus électoral via la formation des pairs animateurs et des actions de plaidoyer, le renforcement des capacités des leaders du Littoral sur la citoyenneté, le droit électoral, les enjeux liés aux élections électorales et la participation massive des populations», explique Marie Alvisse, présidente de l’association Femmes ! Revivre, point focal régional Dynamique Citoyenne Littoral. C’était au cours d’un échange, le 17 janvier 2017 à Douala.
Il y a eu un exposé sur les éléments fondateurs d’une société démocratique; une analyse du système électoral camerounais. Ils ont également évoqué la nécessité pour tout citoyen de voter. Les échanges étaient en présence du représentant du Gouverneur du Littoral, puis du Haut-Commissaire du Canada.
«Sur la question du vote, les participants sont tombés d’accord qu’il y a un énorme travail à faire pour inciter la jeunesse à intégrer les quatre scrutins prochains et à y participer. Vu que selon une enquête menée sur la participation de la jeunesse à la dynamique démocratique, sur un échantillon de 1 000 jeunes entre 18 et 35 ans (étudiants, travailleurs, chômeurs, musulmans, catholiques, etc.) dans les communes de Douala 1, 2, 3 et 5, moins de 60% ne s’intéressent pas aux questions politiques», révèle La Nouvelle Expression du 18 janvier 2017.
Le taux de non-participation double pour le primaire et le secondaire (du fait que là s’y trouvent les acteurs des métiers de l’informel et les chômeurs). Seul le niveau universitaire connaît une non-participation moindre (sont représentées ici les catégories d’individus appartenant à des instances sociales contrôlables telles les entreprises, les organisations).