Actualités of Saturday, 11 November 2017

Source: cameroon-info.net

Commonwealth: vers la création d’un centre de lutte contre l'extrémisme

Les conflits violents ont fait plus de 1 500 morts au Cameroun au cours des deux dernières années Les conflits violents ont fait plus de 1 500 morts au Cameroun au cours des deux dernières années

Une réunion s'est tenue avec Mark Albon, chef d’Unité du Commonwealth de lutte contre l’extrémisme violent le 08 novembre dernier au Ministère de la Jeunesse.

Au cours des deux dernières années, des conflits violents ont fait plus de 1 500 morts au Cameroun et entraîné le déplacement de plus de 73 000 réfugiés. Des jeunes ont été recrutés, formés et radicalisés par la secte extrémiste Boko Haram et incités par ces derniers à perpétrer des actes de violence.

Pour faire face à cette situation, l'Etat du Cameroun, soutenu par l'Unité du Commonwealth à Londres de lutte contre l'extrémisme violent ont en projet de créer un centre de lutte contre l'extrémisme violent et de promotion de la paix au Cameroun.

La rencontre qui s'est tenue à la salle de réunions du Ministère de la Jeunesse et de l'Education civique, ce 08 novembre 2017, visait à faire le point sur ce projet. Pendant près de trois heures de temps, Mark Albon, son assistante, Patricia Crosby, Christian Achaleke, chef de délégation des jeunes du Commonwealth et quelques représentants d'administrations publiques, ont débattu sur les stratégies de prévention et lutte contre l'extrémisme violent à mettre en place au Cameroun.

La séance de travail a abouti aux résolutions de divers ordres. Il s'agit entre autre « de faire du Centre de lutte contre l'extrémisme violent, une structure indépendante, inclusive et à même de servir de point de convergence pour toutes les parties prenantes ; freiner les causes de l'extrémisme telles que la pauvreté, le chômage et la corruption » a expliqué Mark Albon à l'issue de la réunion. Et de préciser que les approches de solution pour combattre l'extrémisme devraient être basées sur le contexte, l'alerte rapide et la réponse précoce devraient être prises en compte, l'intégration des notions de paix, de dialogue, de tolérance dans les différents programmes scolaires.

Dans son propos de circonstance, le ministre Mounouna Foutsou a indiqué que la création dudit centre « encouragera les jeunes à jouer un rôle de catalyseur de paix, favorisera l'inclusion sociopolitique et un plus grand sentiment d'appartenance et de participation aux processus nationaux de prise de décision ».