Au cours d'une descente musclée hier à Mokolo 2 au lieu dit dernier poteau, le maire de la ville de Bertoua a tenu a rappelé fermement à quelques usagers indélicats l'urgence de se conformer aux interpellations des autorités administratives et municipales.

En effet à cor et à cri les populations de la ville de Bertoua ont réclamé certaines infrastructures notamment des cadres sains et sécurisés pour leurs activités commerciales.Le marché moderne de Mokolo 2 répondait précisément à ces aspirations légitimes.Construit sur financements AFD (Association Française de Développement) dans le cadre du projet C2D avec Pour maître d'ouvrage le maire de la ville pour un montant évalué à près de 600 millions de francs cfa sur une superficie globale de 1ha ,cette infrastructure composée de plusieurs hangars, d'un bloc administratif, bloc toilettes ,et de plusieurs boutiques attend toujours d'être entièrement occupée par ses derniers utilisateurs. Un déni que le magistrat municipal n'arrive pas à comprendre, Jean Marie Dimbele : "Vous avez demandé un marché moderne, les autorités publiques vous l'ont accordé, mais il reste désespérément vide...non non ça ne peut pas continuer ainsi, rejoignez ce cadre conventionnel conçu pour vos activités" .
Il s'agissait donc de déguerpir les plus récalcitrants notamment le responsable de la gare Deng Deng, un certain Abba, plusieurs fois interpellé par des correspondances à des fins de déloger sa logistique vers l'enceinte du marché moderne de Mokolo 2. Détruire ces installations en matériaux provisoires apparaissait donc comme la seule alternative. Par la suite Jean Marie Dimbele a engagé un vibrant plaidoyer auprès des vendeuses de viandes de brousses, des couturières et autres commerçant???? qui abandonnent toutes ces étales et boutiques modernes pour s'agglutiner dans un cafouillage sur des routes étroites.

La visite du chantier de construction de 6 blocs de toilettes modernes (don du maire de la ville) au Stade départemental de Bertoua a aussi été l'occasion pour le magistrat municipal de toucher du doigt l'état d'avancement des travaux, idem au niveau de Bonis où les travaux de construction du restaurant municipal courent à la fin.