Leurs cas ont été réexaminés au cours d'une réunion par le délégué régional des Enseignements secondaires de l'Ouest le 27 mai dernier.
La séance de travail tenue le 27 mai dernier à la délégation régionale des Enseignements secondaires de l'Ouest, entre le délégué régional des Enseignements secondaires, les huit délégués départementaux de la région de l'Ouest et quelques chefs d'établissements s'est tenue à huis clos. Il s'agissait en effet d'une réunion interne convoquée par le délégué régional pour régler quelques cas de litiges enregistrés pendant le concours d'entrée en 6e de la session d'examen 2022. « J'ai convoqué une séance de travail avec les chefs d'établissements de la Mifi autour de leur délégué départemental parce que au lendemain de la publication des résultats des concours d'entrée en 6ème et 1ère années, des récriminations ont été enregistrées à mon niveau notamment dans le sens des plaintes relatives à la non admission de certains élèves qui auraient dû être déclarés admis », explique le délégué régional, François Ngapnya. D'après lui, certains chefs d'établissement de la ville de Bafoussam n'ont pas respecté les consignes de la haute hiérarchie qui demandait le respect d'un quota maximum de 50 élèves par classe. Il en est de même des effectifs pléthoriques.
Dans les faits, d'aucuns avaient choisi de prendre moins que cela. Mais les pourcentages ont été respectés dans la majorité des cas. Et dans la logique du « clean school » prônée par la ministre des Enseignements secondaires, il fallait passer exa- miner les différentes requêtes introduites par certains candidats et passer en revue les différentes listes. L'objectif de cet exercice étant de voir si certains candidats recalés ne sont pas admis. « Nous avons procédé aux premières vérifications, et nous avons déjà constaté que 66 candidats qui avaient des moyennes qui pouvaient leur permettre d'être déclarés admis, avaient été recalés », a confié François Ngapnya.
D'un ton ferme, ce dernier a donné des injonctions aux chefs d'établissement concernés de procéder immédiatement à l'affichage des listes additives. Toute chose qui a été faite l'après-midi du même jour avant 15 heures.
Par ailleurs, le délégué régional qui se dit d'origine paysanne, s'imagine d'ailleurs le poids ou la douleur que ressent un enfant quand il a échoué au concours alors qu'il aurait pu être déclaré admis. « Certains destins peuvent s'arrêter à partir du concours d'entrée en 6e. J'ai juste voulu que le tort soit réparé et que justice soit faite...pour une justice meilleure », déclare-t-il.
En effet, au cours des délibérations, il était question de tenir d'abord compte des redoublants avant de voir le nombre de places à compléter pour atteindre le quota fixé par la ministre. Et ça, la hiérarchie qui l'a exigé y veille fermement. Ceci, malgré les difficultés très souvent rencontrées à la rentrée scolaire. Lesquelles, apprend-on, sont liées à la crise dans le Nord- Ouest. « Souvent ces quotas ne sont pas strictement suivis. Parce que nous avons l'obligation de respecter les instructions de la ministre, celles d'accueillir les élèves déplacés en provenance des zones anglophones », poursuit le délégué.