Le quotidien Mutations édition du 6 mai 2016 indique un problème dans les résultats du concours de la police en ce qui concerne le recrutement des commissaires.
Deux noms qui se retrouvent sur les listes additives du recrutement de cent élèves commissaires de police dudit concours sont indexés comme, étant des intrus.
Il s’agit de Rejel Souleymane Nchamoun Mfossi et de Malika Monkouop.
«Ces deux noms parmi les quatre qui figurent sur les listes additives affichées au babillard du hall de l’École Nationale Supérieure de Police, sise au quartier Tsinga à Yaoundé, n’étaient pas présents sur les listes d’admissibilité directe dudit concours», écrit le journal.
«Comment est-ce possible que ces noms se retrouvent sur la liste additive ?
Pourtant seuls les candidats retenus sur les listes des admissibilités devaient passer les épreuves orales, physiques, les visites médicales corporelles ?», s’interroge un candidat recalé rencontré par le journal.
Pour lui, «cela prouve vraiment qu’il n’y a aucun sérieux dans l’organisation des concours au Cameroun».
En réalité, les listes des admissibles ont été publiées en novembre dernier.
Les candidats dont les noms y étaient inscrits ont donc passé les épreuves orales, les visites médicales d’incorporation, l’enquête de moralité et des épreuves physiques.
Au terme de toutes ces étapes suscitées, les listes définitives ont été rendues publiques par la Délégation Générale à la Sûreté Nationale (DGSN). C’était le 22 avril dernier.
C’est donc à la publication desdits résultats, qu’il a été donné aux candidats de constater que les noms de Rejel Souleymane Nchamoun Mfossi et de Malika Monkouop apparaissent comme des admis du concours.
Il faut dire qu’un problème similaire a été mentionné dans la spécialité «médecins généralistes». Il s’agit du cas de la dénommée Anne Lucrèce Eto Vanta.
Ce concours de police dont les résultats posent problème aujourd’hui a été lancé le 28 mars 2015.