Actualités of Thursday, 13 July 2017

Source: camer.be

Concours de la police: des milliers de jeunes à la course du matricule

photo d'archive photo d'archive

Depuis quelques jours, l’Ecole de police à Yaoundé est prise d’assaut par les candidats au concours ouvert par la police. Stève Lionel est un jeune de 27 ans sans emploi.

Titulaire d’un probatoire, il présente pour la troisième fois, un concours de la fonction publique. Devenir policier est pour lui un défi, mieux, une assurance sur le plan financier.

« Je veux travailler. Ce qui m’intéresse, c’est le matricule, l’assurance de la vie. Je suis candidat au poste d’élève inspecteur de police (Eip), dont l’âge limite est de 28 ans. J’ai déjà constitué le dossier qui est composé d’une fiche d’inscription, d’un reçu de versement, une copie certifiée du diplôme, une attestation conforme du diplôme, une copie d’acte de naissance, un extrait du casier judiciaire, une fiche de renseignement, un certificat médical, et une demande manuscrite.

Je compte sur moi. Ce qui me fait peur, ce n’est pas le concours écrit, mais les visites médicales et l’enquête de moralité », a indiqué Yougo Stève Lionel. Comme Stève, nombre de jeunes ont pris d’assaut l’Ecole nationale supérieure de police au quartier Tsinga Yaoundé, pour déposer leurs dossiers du concours.

« Je veux travailler. Ce qui m’intéresse, c’est le matricule, l’assurance de la vie. Je suis candidat au poste d’élève inspecteur de police (Eip), dont l’âge limite est de 28 ans. J’ai déjà constitué le dossier qui est composé d’une fiche d’inscription, d’un reçu de versement, une copie certifiée du diplôme, une attestation conforme du diplôme, une copie d’acte de naissance, un extrait du casier judiciaire, une fiche de renseignement, un certificat médical, et une demande manuscrite.

Je compte sur moi. Ce qui me fait peur, ce n’est pas le concours écrit, mais les visites médicales et l’enquête de moralité », a indiqué Yougo Stève Lionel. Comme Stève, nombre de jeunes ont pris d’assaut l’Ecole nationale supérieure de police au quartier Tsinga Yaoundé, pour déposer leurs dossiers du concours.

« Je me suis inscrits comme candidat au poste d’élève inspecteurs de police. Je suis l’ainée d’une fratrie de quatre, d’où la nécessité pour moi de décrocher ce concours pour pouvoir aider mes petits frères », a indiqué Aimé Vanessa, élève en classe de terminale. À l’entrée de l’Ecole de police, l’on aperçoit des jeunes gens postés sur les différents murs.

Ceux-ci jouent le rôle de facilitateurs pour pouvoir aider les candidats à enrôler leurs dossiers. Pour accéder dans l’enceinte de l’établissement, il faut montrer patte blanche en se mettant en rang. C’est après avoir passé au scanner que le candidat est autorisé à entrer dans les locaux de l’établissement.

Sur un mur du babillard, les différentes postes à arracher lors de ce recrutement sont listés. Ce concours qui porte sur le recrutement de 5700 fonctionnaires de police est reparti ainsi suit : 4840 places pour les élèves gardiens de la paix, 390 places pour les gardiens de la paix, 100 places pour les officiers de police et 100 places pour les commissaires. Le concours comportes quatre étapes dont, les épreuves écrites, les visites médicales d’incorporation, les épreuves physiques et l’enquête de moralité. La date limite du dépôt des dossiers est fixée pour le 21 juillet 2017.

« Je veux travailler. Ce qui m’intéresse, c’est le matricule, l’assurance de la vie

Pour certains jeunes, devenir policier serait voir se réaliser un rêve longtemps caressé. « Ma motivation est l’amour que je porte pour ce métier. Depuis tout petit, j’ai toujours être policier. Je concours pour les élèves gardiens de la paix, j’ai 20 ans. La limite d’âge est de 23 ans. Je suis serein, et je me prépare pour avoir 20 de moyenne, vu que c’est un concours », a confié Assiga Essomba Joseph, élève en classe de terminale.

Dans les locaux de l’Ecole de police, les ateliers ont été construits pour recevoir les dossiers des candidats. Le 20 janvier dernier, le secrétaire général de la Délégation générale à la Sûreté nationale, Dominique Baya est allé rappeler les candidats à l’Ecole de police que les inscriptions vont s’achever le 21 juillet prochain.

Il a profité pour rappeler les candidats d’éviter toute forme d’arnaque. A Yaoundé, les candidats sont uniquement enregistrés à l’Ecole de police. Plusieurs milliers de candidats ont déjà été enregistrés.