Des policiers qui filtrent l’entrée de tous les candidats. Au secrétariat, c’est une autre équipe dirigée par le commissaire divisionnaire Ewu Ngeme David, chef du sous-centre du lycée Général Leclerc qui coordonne les activités de distribution des copies et des épreuves. Tout est réglé comme sur du papier à musique. Dans les différentes salles, assis deux par banc, les postulants inspecteurs de police attendent impatiemment le lancement de la première épreuve qui s’articule autour de la composition française. Lorsque la sirène retentit à 9h45, c’est chacun qui fait face à son destin sous l’œil vigilant des surveillants.
Dans une atmosphère calme, aucun incident n’est signalé en dehors de quelques cas litigieux. « Certains ont oublié leur carte nationale d’identité et d’autres leurs récépissés. Mais tous composent dans une salle en attendant qu’ils régularisent leur situation. Sinon tout se passe bien », rassure le commissaire divisionnaire Pierre Marie Ngouanom, directeur des ressources humaines à la Délégation générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Pour 400 places, à Yaoundé plus de 25 000 candidats inspecteurs de police répartis dans 10 sous-centres postulent au concours direct pour les généralistes et spécialistes (aide-soignant) avec pour diplôme requis le BEPC. On y retrouve les postulants au concours spécial, réservé aux policiers sans aucun critère d’âge ayant le diplôme requis et discipliné qui. Le test portait sur deux épreuves à savoir la composition française dans laquelle l’immigration clandestine a été le sujet phare. Ensuite, l’éducation à la citoyenneté dans laquelle, les postulants ont été interrogés sur les emblèmes nationaux à l’instar du drapeau et de l’importance de la levée des couleurs compte tenu des récents évènements, la constitution et autres valeurs patriotiques.