L'avocat du lieutenant-colonel Justin Danwé, Me Mbouny sur le plateau de Canal2 international ce dimanche 05 mars, en a profité de la tribune pour parler des charges pour lesquelles, aussi bien son client que l'homme d'affaires Amougou Belinga ont été déférés en prison.

Selon Me Mbumy, le fait que son client et les autres soit inculpé non pour avoir assassiné, mais pour filature, enlèvement et torture (pour Danwé) et complicité pour Amougou Belinga, ne veut pas dire qu'ils ont commis des délits ou des actes légers. Au contraire, ils risquent au finish d'être lourdement condamnés, comme pourraient m'être les auteurs et les commanditaires de l'assassinat de Martinez Zogo.

Ci-dessous, quelques extraits de la sortie de Me Mbouny

"La torture est passible d'un emprisonnement à vie. Ça veut dire que c'est un meurtre (…) La torture à également un autre volet, c'est qu'elle peut conduire à la mort (…)".

"On ne peut pas dire, parce qu'on a qualifié de torture, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu mort d'homme. Non, il y a eu mort d'homme. Sauf que, lorsqu'on dit qu'il y a assassinat, il faut avoir établi qu'on a a arrêté la ferme intention d'enlever la vie à quelqu'un. Ça veut dire que c'est la préméditation qui dirige la qualification d'assassinat"

"Le fait d'apporter une aide, vous êtes complice. En tant que complice, vous êtes condamnable comme celui qui a posé l'acte. Dire que vous êtes complice ne veut pas dire que votre responsabilité est allégé".